Orchestre philharmonique de Strasbourg : Vendanges Tardives

Distribution :
Samika Honda, violon
Thomas Gautier, violon
Benjamin Boura, alto
Alexander Somov, violoncelle
Sébastien Koebel, clarinette

Musique de Chambre- Les Dimanches matin de l'Orchestre.

Programme :

  • Brahms, Quintette pour clarinette et cordes en si mineur op.115 
  • Beethoven, Quatuor n° 16 en fa majeur op. 135

Le Quintette pour clarinette et cordes de Johannes Brahms fut écrit à Bad Ischl, station thermale autrichienne située dans le Salzkammergut, où il passa dix étés, créant de nombreuses partitions, inspiré par la beauté de la nature environnante. Le succès fut immédiat, dès sa première audition en 1891. Comme chez Mozart, la clarinette est un amour tardif pour son auteur. Ceux-ci sont bien souvent les plus puissants et les plus violents. Avec sa sérénité triste où pointe parfois une douleur aigüe, ce quintette ressemble à une considération apaisée sur l’existence, au constat lucide d’une vieillesse souveraine et à l’acceptation que les fièvres de la jeunesse appartiennent désormais au passé. Dans les quatre mouvements de l’œuvre, l’instrument soliste est magnifié, la clarinette faisant parfois montre « d’un moelleux harmonique et mélodique très particulier », écrit le musicologue Claude Rostand. Suivra le Quatuor n°16 de Ludwig van Beethoven : achevé en octobre 1826, il ne fut pas donné du vivant de son auteur. Voilà une pièce énigmatique, parfois déconcertante, dont le dernier mouvement porte pour titre La Décision difficilement prise, sous lequel est inscrit la célèbre phrase manuscrite « Muss es sein ? Es muss sein ! » (reprise dans une célèbre chanson de Léo Ferré) aux multiples interprétations, des plus triviales aux circonvolutions métaphysiques les plus profondes.

Dans la même rubrique

Besoin d'idées sorties dans votre ville ?


Abonnez-vous à la newsletter du JDS Strasbourg

Retrouvez chaque semaine nos bons plans sorties à Strasbourg