Ariane et Barbe-Bleue

De Paul Dukas, livret d’après la pièce de Maurice Maeterlinck, avec les Chœurs de l'Opéra national du Rhin et l'Orchestre symphonique de Mulhouse, direction musicale Daniele Callegari, mise en scène Olivier Py.

Olivier Py, le directeur du festival d'Avignon, revient à l'Opéra national du Rhin lors de  la saison 2014/2015 pour qui il met en scène Ariane et Barbe-Bleue de Paul Dukas. Un conte qui donne à réfléchir sur la liberté et la soumission.

Olivier Py est un homme très occupé. L’auteur, acteur, metteur en scène a fort à faire depuis qu’il a pris la direction du festival d’Avignon l’an dernier.

Il a cependant accepté de mettre en scène un nouveau spectacle pour l’Opéra national du Rhin, avec qui il a déjà collaboré en 2012 pour Les Huguenots.

Et il sera associé comme à l’époque au chef d’orchestre italien Daniele Caligari, à la tête de l’Orchestre philharmonique d’Anvers dans les années 2000 et invité dans les plus grandes maisons d’opéra.

Olivier Py a jeté son dévolu sur Ariane et Barbe-Bleue, l’opéra de Paul Dukas, qui s'appuie sur le livret de Maurice Maeterlinck, composé au tournant du XIXe siècle.

Dans cette version, contrairement à celle de Perrault, Barbe-Bleue n’a pas tué ses femmes, même si la rumeur court. Mais en poussant la mauvaise porte, Ariane découvre bientôt l'horreur de leur situation : elles sont enfermées dans une galerie souterraine.

Ariane dans un labyrinthe

Plongée dans les ténèbres à son tour, Ariane cherche désespérément la sortie du labyrinthe... Le décor rendra compte habilement de ces passages entre plusieurs mondes : au premier plan, un décor apocalyptique représentant les bas-fonds château où vivent les recluses ; au-dessus, ceux qui vivent dans la lumière, avec des modules qui créeront des ouvertures sur le château, la forêt ou une muraille…

Le refus de la délivrance

Mais l'enfermement est plus que physique : quand ces femmes ont l'opportunité de s'échapper, sous l'emprise totale du tyran, elles préfèrent la soumission à la liberté. Un conte qui donne matière à réfléchir, comme l’écrivait Paul Dukas : « La délivrance coûte cher parce qu’elle est l’inconnu et que l’homme et la femme préférera toujours un esclavage "familier" à cette incertitude redoutable qui fait tout le poids du "fardeau de la liberté"

A voir également : Rencontre avec Olivier Py et Pierre-André Weitz à la Librairie Kléber le Sa.25/4 à 18h30.

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