Cauet sur scène

L'interview pour le JDS

Cauet présente son one man show, « Cauet sur scène », à l’Eden de Sausheim. L'animateur préféré des ados tourne avec ce spectacle depuis trois ans partout en France, un véritable tour de force. Interview ! ☛ Propos recueillis par Mike Obri

On ne donnait pas cher de votre peau lorsque vous aviez annoncé vous lancer dans le one man show. Trois ans plus tard, votre spectacle est encore à l’affiche partout en France...

C’est vrai, il y avait beaucoup de sceptiques, on m’a dit que j’allais me casser la gueule. Je suis heureux de l’accueil que m’a réservé le public, je n’imaginais pas ça. Le spectacle a évidemment beaucoup changé par rapport au début. J’ai enlevé certaines parties. Les vannes sur la Picardie, ma région d’origine, je ne les fais plus quand je joue ailleurs, les autres régions s’en foutent un peu ! J’ai rallongé des moments qui plaisent, comme les fameux mensonges que l’on dit aux enfants. Je me moque aussi de la célébrité, de ses avantages et de ses inconvénients, mais je ne dis pas un mot sur ma carrière à la télé ou à la radio. Les gens qui venaient me voir connaissaient surtout la personnalité médiatique, mais je crois qu’au bout de trois ans, avec le bouche à oreille, ça y est, les gens viennent aussi me voir parce qu’ils ont entendu que le spectacle était bon. Et ça, ça fait super plaisir.

Comment expliquez-vous que vous cartonnez à la radio tous les soirs sur NRJ, mais qu’en télé, ça soit plus compliqué depuis la fin de "La Méthode Cauet" sur TF1 ?

J’ai fait le choix d’aller sur une chaîne de la TNT, forcément, l’audience n’est pas la même que sur des grandes chaînes, comme à l’époque de La Méthode Cauet. Il ne faut pas être trop prétentieux là-dessus non plus. J’ai plusieurs métiers, producteur, animateur, DJ, la scène... on ne peut pas avoir des feux verts partout. Faire des bides, c’est le cycle de la vie, je l’accepte. J’aime relever des défis : parfois ça réussit, parfois ça foire, mais ça évolue toujours.

A-t-on toujours la même envie de s’adresser à un public principalement adolescent et de continuer dans l’humour potache à 42 ans ? Êtes-vous enfermé dans une sorte de personnage médiatique ?

On a l’image que l’on a. Je ne cherche pas spécialement à faire « du jeune ». Sur NRJ, honnêtement, on ne fait pas du contenu de gamin. Bien sûr, il y a de l’humour digne de la cour de récré, mais pas seulement. Il y a cinq ans, j’ai voulu revenir en radio, le soir, sur NRJ. Il faut savoir à qui l’on s’adresse pour devenir et rester le numéro 1. En France, on a cette idée de « l’herbe est sans doute plus verte ailleurs ». Le côté Tchao Pantin, « je fais de l’humour, et puis j’en ai marre, et je veux qu’on me considère comme un vrai comédien ». Moi, je suis plutôt satisfait de ce que je fais. Par tranche de cinq ans, j’analyse ma situation et je fais en sorte de ne en être au même stade, de ne pas refaire les mêmes choses. Alors oui, si on se reparle dans cinq ans, je serai sur d’autres projets.

Dans chaque ville de la tournée, vous permettez à une personne différente de faire votre première partie. Vous avez eu des bonnes et des mauvaises surprises ?

Il y a un casting, et évidemment, on n’envoie pas au casse-pipe quelqu’un qui n’est jamais monté sur scène avant. Mon public est bienveillant, je n’ai jamais eu de situation gênante. Imaginez quelqu’un qui écrit un sketch chez lui, le lit devant sa webcam et qui n’est jamais monté sur scène. Ensuite, on le met devant 500 personnes. Ça sent la catastrophe...

Vous connaissez un peu l’Alsace ?

Je me souviens avoir joué dans une petite salle à Bussang, dans les Vosges, et on m’avait dit que le public de locaux était super difficile, et ne rigolait jamais ! Avant de monter sur scène, je flippais. Au final, ce fut une de mes meilleures dates. Je vais embêter mon équipe le 21 mars, mais à Mulhouse, je veux absolument aller à la Cité du Train ! Je suis passé devant plusieurs fois mais je n’ai jamais eu l’occasion de m’y arrêter. Je suis fan de trains depuis gamin, une passion qui me vient de mon père. Il m’est arrivé de conduire des TER et des TGV, mais... je crois que je ne devrais pas le dire... J’aime tout ce qui peut se conduire. Vous avez aussi un chouette Musée de l’Auto, la collection Schlumpf, c’est ça ? On va s’y arrêter aussi !

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