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Coûte que coûte

De Brigitte Seth et Roser Montlló Guberna.

Vont-elles le dire, coûte que coûte ? Ce «ça va bien et vous» qui cache tant de secrets ? Familières de la scène strasbourgeoise, Brigitte Seth et Roser Montlló Guberna font un retour joyeusement inspiré par l’humeur du temps. Le nôtre. Un magistral et drôle de duo interprété au cœur d’un silencieux ballet de pupitres à musique.

Bien connues du public de Pôle Sud, elles œuvrent en tandem depuis leurs débuts en 1997. Entre les mots et les gestes, elles distillent avec humour, un esprit caustique qui met les sens en éveil. Les voici de retour, après quelques années d’absence et quelques spectacles de plus, avec Coûte que coûte.

Le texte au bord des lèvres, les gestes en lisière de la danse, elles s’exclament, murmurent, s’écrient, se défilent, s’irritent, chutent, s’évadent. Et leurs façons – on le voit à chaque nouveau spectacle ou dernier échange au dialogue rythmé – s’aiguisent, creusent, se faufilent entre la nuit et le jour, le rire et l’intime pour mieux pointer nos petites humanités et ce monde qui nous met sens dessus-dessous. Brigitte Seth et Roser Montlló Guberna, après avoir revisité les textes de Max Aub dans une trilogie de spectacles aux formes mêlées, après avoir réenvisagé l’écriture de Walser, dansé en déséquilibre du côté du Genre oblique, débutent un nouveau cycle, marqué par ce premier volet, le duo Coûte que coûte.

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