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Le Repas des fauves

De Vahé Katcha.

1ère création de la saison 2013-2014 du Théâtre Poche-Ruelle à Mulhouse. Vingt-quatre représentations programmées en automne 2013. A partir du 25 octobre, Jean-Marie Meshaka adapte Le repas des fauves de Vahé Katcha au Théâtre Poche Ruelle. Une pièce qui révèle la noirceur de l’âme humaine.

Le repas des fauves est une œuvre qui a suivi une drôle de destinée. A l’origine, c’est un film réalisé par Christian-Jaque en 1964 avec Francis Blanche et Claude Rich. Cinquante ans plus tard, le metteur en scène Julien Sibre l’adapte au théâtre et décroche trois Molière en 2011. Un specatcle que n’a pas vu Jean-Marie Meshaka : « Je ne monte jamais quelque chose que j’ai vu pour garder une fraîcheur dans l’imaginaire et être vierge de toute impression . » Il s’est décidé à monter cette pièce pour « déchirer l’âme humaine et montrer à quel point elle est médiocre ».

Un repas où l'on doit désigner deux otages en 1942

Ce repas des fauves nous plonge en effet dans une sombre nuit de 1942. M. Pélissier, libraire, fête l’anniversaire de sa femme avec ses amis, quand deux soldats allemands sont abattus au pied de l’immeuble. Par représailles, le commandant de la Gestapo fait tuer deux otages par étages.

Mais il reconnaît son libraire. Par "amitié", il laisse à la tablée le soin de désigner les deux otages et d’attendre la fin du repas pour les tuer. « C’est la cristallisation de toute la bassesse, de l’hypocrisie, et de la lâcheté humaine, que l’on peut tous avoir, mais qui explose quand il s’agit de sauver sa peau. Mais pour moi, ces sept personnages sont les sept facettes d’une même personne, dans une situation extrême », souligne Jean-Marie Meshaka.

Le metteur en scène a aussi été séduit par l’aspect très actuel de la pièce : « C’est facile de faire un parallèle entre ce fait et ce qui se passe aujourd’hui : c’est devenu d’une telle banalité d’enlever des gens pour servir ses intérêts. Le phénomène de l’otage a pris une place presque ordinaire que ce soit dans les conflits internationaux ou dans les petites villes de France. »

Un huis clos tendu

Dans ce huis-clos très tendu, Jean-Marie Meshaka joue la carte de l’authenticité, l’authenticité des décors avec un appartement bourgeois des années 40 très art déco, l’authenticité des sentiments qui passe par un travail acharné avec les acteurs.

« J’essaye de débarrasser les comédiens d’une carcasse de jeu théâtral, pour atteindre une vérité cinématographique, pour que l’émotion soit au premier plan. Je leur demande de saigner, pas de représenter », confie le metteur en scène.

Vous vous direz qu’on n’est donc pas là pour rigoler. Et pourtant ! « Le cynisme atteint un tel degré que le malaise se traduit par le rire », note le metteur en scène.

Une pièce dont on ne sortira peut-être pas totalement indemne, ou du moins avec une question en tête : et moi, qu’aurais-je fait à leur place ?

Renseignements

Théâtre Poche Ruelle à Mulhouse 68200 Mulhouse

03 89 42 71 15

Tarifs :

10/17/19€

Théâtre Poche Ruelle à Mulhouse 68200 Mulhouse

03 89 42 71 15

Tarifs :

10/17/19€

Théâtre Poche Ruelle à Mulhouse 68200 Mulhouse

03 89 42 71 15

Tarifs :

10/17/19€

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