Monchichi

Cie Wang Ramirez.

À quoi ressemble la nouvelle génération urbaine, mobile, interculturelle ? Tout au bout du hip hop, Honji Wang et Sébastien Ramirez poétisent leur couple à rebours de toute idée de frontière rigide.

Monchichi est le duo fondateur – nominé aux Bessie Awards – de Honji Wang et Sébastien Ramirez. Faut-il les rattacher à un genre chorégraphique ? Alors c’est le hip hop. Mais un hip hop ouvert à toutes les influences, celle de la danse classique comprise, composant des lignes sensibles, claires et poétiques.

Monchichi ? C’est comme ça qu’Honji Wang, née en Allemagne avec des parents d’origine coréenne, s’entendait surnommer avec un brin de racisme, par l’un de ses voisins.

De quoi la vacciner de tout cloisonnement, et goûter l’arc-en-ciel identitaire qui la relie aujourd’hui à Sébastien Ramirez, français méridional, de famille d’Outre-Pyrénées. Jusqu’à l’humour compris, cela se sent dans leurs gestes composites, techniquement vertigineux. Ils sont aussi ceux, vifs et fermes chez l’un, souples et serpentins chez l’autre, de leur rencontre au masculin-féminin. Les grands couples de danseurs-chorégraphes avaient marqué la Nouvelle danse française des années 80. C’est un modèle beaucoup plus rare dans le hip hop. Et il fait miracle dans la paire Wang-Ramirez.

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