Le 20/10/2022
Alexia Gredy : Je me revois aller avec mon papa chez Galland, avenue Kennedy, pour choisir ma première guitare... J’avais dix ans, je jouais tous les jours de la flûte que j’avais apprise à l’école, mes parents ont dû se dire qu’il était temps que je passe à autre chose ! Quelques années plus tard, le premier concert auquel j’ai assisté, avec le groupe Dolly au Noumatrouff, a été un choc !
J’adorais le Nouma, l’ambiance très festive, tout était là pour passer un bon moment. C’était la fin du lycée, on n’allait pas en boîte, c’était le seul endroit où on pouvait sortir, rencontrer du monde... Je me suis effectivement occupé du vestiaire, c’était très sympa, j’étais avec mes copines et ça nous permettait de voir tous les concerts !
J’ai plutôt commencé à Paris pendant mes études : j’avais emmené ma guitare et quand j’avais envie de faire une pause, j’écrivais une chanson et ça me changeait les idées. C’est vite devenu quelque chose que j’aimais vraiment et qui a pris de plus en plus de place dans ma vie... J’ai commencé à donner des petits concerts, un premier EP est sorti de manière très « indé » et à reçu un bon accueil, j’ai trouvé un tourneur... Tout ça s’est professionnalisé peu à peu, sans même que je m’en rende compte.
Oui, je vis maintenant de ma musique et j’ai joué dans de plus grandes salles et des festivals, avec un public qui se met à reprendre en choeur certaines chansons... Notamment Un peu plus souvent car elle est diffusée sur France Inter. Je prépare un EP avec des remixs de la chanson... Plus une version italienne, car j’adore les chansons des années 60 qui étaient enregistrées en plusieurs langues !
Ce sont des artistes que j’aime beaucoup. J’ai l’impression qu’il y a encore quelques années, il y avait moins d’artistes francophones en haut de l’affiche. Et dans la pop francophone, on entendait beaucoup plus souvent des hommes. Récemment, j’ai été impressionné par le nouvel album de Lomepal, qui casse les codes du rap en invitant des vrais musiciens. Parmi les artistes que j’écoute depuis longtemps je citerai Damon Albarn (Gorillaz, Blur...), Boards of Canada ou Anika.
Je me revois en spectatrice ou en vestiaire au Nouma, il y a tant d’années, à admirer les artistes sur cette scène où je vais jouer ce soir... Ca fait de l’effet ! En plus, le claviériste de Terrenoire, un groupe que j’aime beaucoup, a joué sur mon album. Ca devrait être un bon moment.
Propos recueillis par Sylvain Freyburger.
Le Noumatrouff - Mulhouse 68100 Mulhouse
15/23€
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