Ensemble Voces Suaves avec Christina Boner, Cornelia Fahrion, sopranos
Lisa Lüthi, Jan Thomer, altos
Dan Dunkelblum, Richard Resch, tenors
Jan Kuhar, Tobias Wicky, basses
Le Parlement de Musique, direction Martin Gester
Avec Matthieu Camilleri, Clara Mühlethaler, violons
Clément Gester, Martin Bolterauer, cornets et flûtes à bec
Daniel Serafini, Philip Boyle, trombones
Nelly Sturm, basson
Shuko Sugama, violone
Francis Jacob, orgue
Ryosuke Sakamoto, théorbe
C’est en 1650 qu’un Heinrich Schütz fit paraître le troisième livre de ses Symphonies Sacrées, trois ans après la parution du deuxième livre. Le terme de Symphoniæ Sacræ inscrit ces œuvres en référence à Giovanni Gabrieli, le premier grand maître vénitien et initiateur du style concertant et polychoral qui allait s’épanouir sur l’ensemble du continent. Un premier recueil de Symphonies Sacrées paraît en 1629 à Venise sur des textes latins, sous l’influence directe des maîtres italiens. De retour à Dresde, sous l’emprise de Claudio Monteverdi, dans les recueils de Symphonies Sacrées II et III, Schütz intensifie le rapport du texte et de la musique, les œuvres tendant à être une véritable prédication en musique : la langue est l’allemand, les figures, ornementations et textures polyphoniques sont toujours mises au service de la claire élocution, de la projection du sens et de l’affect de la parole. Les voix gagnent en indépendance, en expressivité, et les instruments s‘émancipent dans un commentaire parfois virtuose, jamais gratuit.
Le troisième livre des Symphonies sacrées poursuit l’évolution vers de véritables scènes sacrées (telles l’Annonciation dans Siehe es erschien der Engel des Herren et l’enseignement de Jésus au Temple dans Mein Sohn, warum hast du uns das getan ?), une prédication au contenu didactique ou d’édification, tel l’impressionnant Saül, warum verfolgst du mich ?. Les textes sont issus de psaumes, de l’Ancien Testament, du Nouveau Testament ; également des textes de méditation et un chant liturgique (Komm Heiliger Geist).
Les effectifs s’étendent, les contrastes d’écriture se généralisent entre l’écriture solistique et une impressionnante et souple polychoralité - des chœurs vocaux/instrumentaux «complémentaires» s’ajoutent et s’empilent « ad libitum ».
Par la force expressive qui s’y déploie et la synthèse des techniques de composition et d’interprétation de l’époque, on peut dire que ces Concerts ou Scènes sacrées ont posé les bases de tout le répertoire germanique du siècle qui a suivi.
Programme complet du festival : https://festival-musique-ribeauville.com/
Eglise du Couvent des Sœurs de la Divine Providence - Ribeauvillé 68150 Ribeauvillé
Plein tarif : de 25 à 30 €
Tarif réduit (demandeurs d'emploi, étudiants et jeunes de 12 à 18 ans) : 10 €
Gratuit pour les moins de 12 ans
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