" J'ai un statut un peu particulier puisque j'ai été étudiant et suis enseignant dans ces deux formations qui m'aident à progresser et connaître l'évolution des menaces et des risques.
En tant que médecin praticien référent dans ce domaine aux hôpitaux civils de Colmar, ce type de formation permet de mettre au point un plan blanc, ce plan d'alerte des hôpitaux en cas d'afflux de patients. Et nous avons aussi une annexe NRBCE pour que l'on puisse s'organiser en fonction du risque nucléaire, radioactif, biologique, chimique, et explosif. Un exemple ? Si Fessenheim explose et relâche de la radioactivité, il y a des procédures pour accueillir les patients contaminés.
Je suis également médecin-pompier et je fais partie du bureau des risques technologique au Service d'incendie et de secours du Haut Rhin (SDIS 68). Je travaille avec les industriels pour la mise en place de protections internes et externes. Nous faisons aussi des exercices avec la police, la gendarmerie, la préfecture sur des accidents éventuels : par exemple, une fuite d'ammoniac à Ottmarsheim. Que ce soit à l'hôpital ou dans les secours, ces exercices sont liés au tissu industriel de la région. »
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