C’est la rentrée, et les quadras et quinquas replongent inexorablement dans leurs propres souvenirs d’école. Les temps ont bien changé. Vous aussi, vous avez vécu les traumatismes suivants ? - Mike Obri
DR Le stress d'aller au tableau..."Au tableau !" L’épreuve ultime. Ne rien piger aux mathématiques, et être forcé par le prof de monter sur l’estrade pour résoudre une équation devant tout le monde. Ces longues secondes de silence. Le vide. Le gouffre. La panique, visible dans vos yeux. Le prof de maths qui ne vous aide pas, volontairement, vous laissant seul, dans la panade, avec une cruauté dont ils ont le secret. Et bien sûr, une mauvaise note dans le bulletin, en prime. 30 ans plus tard, on a toujours une dent contre les profs de maths (toutes nos excuses si vous lisez ceci et que vous êtes un gentil prof de maths - car il y en a !)
La récré se transformait en marché aux puces et en bourse aux images Panini, principalement de foot. « - Je t’échange mon Jean-Luc Sassus contre ton Jean-Pierre Papin. - Ah non, Papin, il vaut cinq images ! » Le carottage classique. L'arnaque CM2. Puis, plus tard, on a connu les trafics et vols de Pogs et de cartes Pokémon. La récréation, terreau des futurs gangsters.
La récré, cette jungle. Qu’on aimait escalader ces hautes structures, s’y accrocher la tête à l’envers, et, pour les plus insoumis, pousser du sommet celui qui se prenait pour le Macron local. Nez qui saignent, chevilles foulées, punitions, mots dans le carnet de correspondance... et une bonne fessée en rentrant. Une autre époque. Les premières réglementations sur les aires de jeux sont apparues en 1994, mettant fin brutalement à des décennies de chutes, de vols planés et de bras dans le plâtre. Les cages à poules avaient au moins le mérite de vous préparer, très jeune, à la rudesse de la vie qui vous attendait.
Une épreuve digne des plus cruelles tortures du Moyen Âge. Jouer un petit air à la flûte devant le professeur de musique. Et le test suivait l’ordre alphabétique. « Affenfratz : vous jouez en premier ! » Pire. Le/la Zimmermann de la classe devait attendre son tour pendant 25 minutes en sentant le stress monter. « Do, ré, mi-nable, Obri ! Zéro. »
Toquer à la porte. Entrer dans une pièce sombre sentant la naphtaline, le bureau en pagaille, un emploi du temps placardé au mur. « - Alors, Monsieur Obri, encore collé ? On va appeler vos parents ». La trouille du proviseur existait encore. Maintenant, la peur a changé de camp.
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