Cela fonctionne un peu comme Tinder ; pour tomber sur un bon film d’épouvante, il faut en regarder cinquante. C’est le défaut intrinsèque de ce genre décrié. Genre qui profite systématiquement d’un regain d’intérêt autour de la Toussaint. Que regarder ? De l’horreur qui a du sens, bien sûr, et qui ne ressemble en rien à une litanie de meurtres d’adolescents stéréotypés. Il est bon de connaître ses classiques et les modèles qui ont inspiré des sous-genres entiers.
DR Cinéma : les classiques de l'épouvante à visionner à la ToussaintLa Nuit des Morts-Vivants (1968) et Zombie (1978) de George A. Romero, disparu récemment, sont les moules des films et séries de zombies, si populaires actuellement. Halloween de John Carpenter (1978), fut le mètre-étalon des slashers des quatre décennies qui ont suivies. Du même réalisateur, le paranoïaque The Thing (1982), où une poignée de scientifiques se retrouvent coincés dans une base de l’Antarctique avec une créature extraterrestre capable d’imiter toute forme humaine qu’elle croise. Les hallucinants effets spéciaux mécaniques (mousse de latex, chewing-gum, image par image...) n’ont toujours pas pris une ride. Un camouflet pour les effets numériques qui, eux, vieillissent souvent mal. Trois monuments du genre qu’on ne peut passer sous silence : Shining du patron Stanley Kubrick (1980), L’Exorciste de William Friedkin (1973) - qui reste l’un des métrages les plus stressants qui soit - et Suspiria de l’Italien Dario Argento (1977) pour son esthétique baroque aux couleurs criardes, aux confins de l’expressionnisme.
Pour les allergiques aux « vieux » films, consolez-vous avec le diabolique Saw de James Wan (2005), premier d’une (trop) longue série mais bien moins sanglant et mieux troussé que ses suites. Un choc, au premier visionnage ! It Follows de D.R. Mitchell (2014) avec son habile sous-texte vénérien ; ou encore le sud-coréen Train to Busan de Sang-ho Yeon (2016), avec sa galerie de personnages réalistes, humanisés, bloqués dans un train en marche où les passagers se transmettent frénétiquement un virus mortel. Enfin, notre bijou noir préféré, l’apocalyptique The Mist de Frank Darabont (2007), sans concession, dur, et néanmoins simple observation de la nature humaine à l’oeuvre.
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