Jusqu'au 09/05/2010
Écrivain et présentateur de télévision, Daniel Picouly a accepté cette année de présider la Foire du Livre de Saint-Louis. On le sait exubérant, chaleureux, tendre, éclectique : gageons qu’il laissera une empreinte retentissante sur l’événement ludovicien. Avec beaucoup de gentillesse, il a répondu aux questions de Spectacles.
Le mélange, justement ! J’ai toujours aimé ça, je suis issu d’un métissage et d’une famille nombreuse... Ce sont plutôt les gens qui ne font qu’une seule chose qui m’étonnent. Si je m’écoutais, je pourrais passer ma vie à ne faire qu’écrire, mais ce serait choisir la facilité pour moi : j’aime découvrir d’autres univers, travailler avec des gens aussi, car l’écriture est un métier solitaire.
Tout à fait. Il s’agit de la fin du triptyque commencé avec L’enfant léopard (pour lequel il a obtenu le Prix Renaudot en 1999, NDLR) et La treizième mort du chevalier. L’histoire se passe entre Paris, la Sicile et les pyramides d’Egypte... Je suis en plein travail actuellement, il devrait paraître à la rentrée. Je ne le dédicacerai donc pas à Saint-Louis, par contre je signerai le dernier album de Lulu Vroumette, en compagnie de son illustrateur Frédéric Pillot.
Lulu est née grâce à ma fille, Marie, qui a perdu sa tortue lorsqu’elle avait trois ans. Pour la consoler, je lui ai dit que sa tortue était simplement partie vivre d’autres aventures. Elle m’a pris au mot, en me demandant de lui raconter ces aventures ! Aujourd’hui, j’en suis au douzième tome et une adaptation en dessin animé est prévue pour bientôt sur France 5. C’est un formidable plaisir d’écrire pour les enfants, et de les rencontrer lors des signatures. Beaucoup sont étonnés de voir qu’il y a deux grands dadais comme Frédéric Pillot et moi qui se cachent derrière Lulu.
C’est surtout une ambiance, le plaisir de retrouver une bande d’amis écrivains, de prendre le petit déjeuner ensemble quand on est dans le même hôtel. Ce que je retiens, c’est d’abord les hasards un peu magiques des rencontres. Et il y a le bonheur de visiter les musées de Bâle ! Cette année, je vais enfin avoir l’occasion d’aller à la Cité de l’Auto, à Mulhouse... j’avais suivi l’affaire des frères Schlumpf, en son temps, et puis j’aime beaucoup les automobiles.
Je ferai tout ce qu’on me demandera ! Plus sérieusement, je remplirai mon rôle d’ambassadeur de la Foire du Livre avec grand plaisir. Je serai présent pour signer mes livres et rencontrer mes lecteurs, mais aussi pour l'inauguration, pour animer des débats, etc.
Oui, je les ai rencontrés sur des plateaux télé ou invités dans mes émissions. Aznavour a la proximité, la simplicité des grands, il est très agréable à côtoyer. André Comte-Sponville est le tout premier à avoir donné une dimension populaire à la philosophie. Quant à Douglas Kennedy, on aime forcément quelqu’un qui aime à ce point la France ! Il y a des gens avec qui j’ai envie de boire un verre : ils en font partie.
Ma ligne directrice est toujours la même : un roman ne doit pas contenir de discours apparent, sinon il devient un essai. C’est par la métaphore que je traite les idées. Quoi qu’il en soit, cette problématique nous touche tous. L’écologie nous apprend qu’on vit dans un même village, sauf que dans ce village, il y a des chefs de tribus différents, qui défendent leurs intérêts. Au moment de faire l’état des lieux avec nos enfants, il faudra se demander si on a été de bons locataires de cette Terre...
Besoin d'idées sorties dans votre ville ?
Recevez les meilleures idées sorties par notification web !
Aucun email requis.
Autoriser les notifications pour continuer.
Recevez les meilleures idées sorties par notification web !
Aucun email requis.
Une seconde fenêtre va s'ouvrir vous invitant à autoriser les notifications