La saison 2012-2013 au Riverhin

L’humour reste la grande ligne artistique du Rive Rhin. Entre one man show, théâtre d’impro, theâtre visuel et burlesque, revue satirique, il y a de quoi s’en payer une bonne tranche.

On le sait, au Riverhin, on aime rire! C’est pourquoi l’ouverture de saison est laissée à un humoriste qui est venu lors de la saison précédente et qui a carte blanche pour divertir le public : cette année, c’est Karen Chataîgner qui officiera le mardi 11 septembre.

© Jean Taulence Eric Antoine, un magicien plein d'humour

Tous les mois, on retrouvera un spectacle d’humour, avec un éventail assez large, pour toucher tous les publics. La tête d’affiche est incontestablement Eric Antoine, le magicien aux cheveux fous qui transforme ses tours de magie en one man show et qui n’hésite pas à prendre à parti son public dans un spectacle bluffant. La rentrée démarrera en fanfare avec Lucienne, une des deux Vamps, qui viendra raconter les potins de son village, non plus avec Gisèle mais avec sa nièce Solange. Dans un tout autre registre, La Revue de la Choucrouterie, viendra rire de l’absurdité du quotidien, et se moquer des grands de ce monde. Les spectateurs auront droit aussi aux numéros forains qui foirent avec Les Pompes Funestes ou encore à une pièce de théâtre pas politiquement correct, Le Moche écrit par Marius Von Mayenburg.

Le théâtre d’impro, marque de fabrique du Riverhin, sera présent avec trois rendez-vous décalés. Citons notamment le théâtre de l’Oignon qui viendra faire Le Watch d’impro : un match à l’envers, où le public participera au moment de réflexion d’avant match et où ce sont les comédiens qui voteront pour le meilleur public.

Côté musique, Marienko, groupe de chanson française, fêtera ses 10 ans et présentera son 4e album Dérisoire, et les Weepers Circus, entre riffs de guitares et arabesques de violons, nous emmènera N’importe où hors du monde. Sébastien Troendlé nous immergera lui dans le ragtime et le boogie woogie et la formation Noujoum El Leil rendra elle hommage aux touaregs.

Hommage à Lina Ritter

La saison finira sur un temps fort sur trois jours : un hommage à Lina Ritter, écrivaine natif de Village-Neuf, de langue alsacienne, à l’occasion des 100 ans de sa pièce de théâtre Pierre de Hagenbach. Juste avant la Première Guerre mondiale, l’auteure y dénonce les pièges du populisme les dérives du pouvoir absolu, mais aussi la puissance de l’amour capable de modifier le comportement d’un tyran. Toutes les troupes théâtrales du coin seront mobilisés pour cet événement.

Le cycle de conférence sur l’art, et le ciné-club, qui ont tous deux trouvé leur public, seront reconduits.