Une expo temporaire pour les 70 ans de Porsche

La Cité de l'Auto à Mulhouse renoue avec les expositions temporaires grâce à une proposition étonnante : des lustres d'art associés à des porsche d'exception.

Vous ne voyez pas forcément le rapport entre des lustres et des Porsche ? Le lien, c'est l'homme qui, respectivement, les fabrique et les collectionne : Régis Mathieu. Le Provençal est connu pour sa lustrerie, qui édite des luminaires haut de gamme mais restaure également des pièces de collection trônant dans les lieux les plus prestigieux du pays : Sénat, Banque de France, Musée du Louvre, opéras ou châteaux...

« La lustrerie a été créée par mes parents... enfant, j'ai toujours baigné dans ce monde de l'esthétisme, du beau. Je ne pouvais qu'être sensible aux voitures anciennes, qui ne servaient pas uniquement à se déplacer mais étaient de véritables objets d'apparat, des objets symbolisant le pouvoir », explique l'intarissable Régis Mathieu, absolument incollable sur l'histoire de Porsche.

« Une démonstration de pouvoir, qui se doit d'être partagée »

Jeune homme, il s'achète une Coccinelle - dont le créateur n'est nul autre que Ferdinand Porsche ‑ puis croise un jour la route d'une superbe 356, la première voiture de la marque, avec son look évoquant fortement la face avant d'une Cox'. C'est le coup de foudre. La folie Porsche n'a plus jamais lâché Régis Mathieu.

« J'en possède une vingtaine mais elles ne sont pas exposées. Elles sont dans mon garage : toutes roulantes et je les utilise quotidiennement ! Pour mes clients, il m'est arrivé d'exposer d'anciennes Bugatti dans la lustrerie, le résultat était vraiment superbe. C'est de là qu'est née cette envie d'associer lustre et automobile. L'automobile, ce sont des moments de vie, l'histoire de grands hommes. Les lustres, c'est la même chose, on les trouve dans des lieux chargés d'histoire ». Cette expo originale est à voir du 12 juillet au 15 octobre à la Cité de l'Auto. L'émotion esthétique y est assurément au rendez-vous.