Publicité

L'Imaginaire et Inverspace

  • Le 29/02/2020

    Faubourg 12, 12 rue du Faubourg de Pierre | Strasbourg

Complices de longue date, l'Imaginaire, de Strasbourg, et Inverspace, de Bâle, ont de nombreux points communs : même ancrage générationnel, même identité cosmopolite, même envie de réinventer la musique contemporaine en s’aventurant hors des sentiers battus, notamment du côté de l’électronique.  

Les deux ensembles se donnent rendez-vous pour un double concert, à Strasbourg, le 29 février, et à Bâle, le 1er mars. Chaque ensemble s’y dévoilera dans ses singularités, proposant des œuvres de compositeurs avec lesquels ils ont noué des liens forts et au long cours. 

Pour le programme du concert à Strasbourg (le programme bâlois sera légèrement différent), Inverspace interprétera en première mondiale une création de Léo Collin, compositeur français installé en Suisse. Influencée par les préoccupations écologiques, sa musique évoque une sorte de recyclage de sons et de bruits, comme une mémoire des écosystèmes en voie de disparition. L’écologie apparaît aussi en filigrane de « Heimat III », du compositeur bâlois Wolfgang Heininger, une œuvre évoquant un pays, une terre, une patrie en décomposition. Entre philosophie et existentialisme, l’Allemande Sarah Nemtsov s’inspire, dans « Void Imaginings », des réflexions – non dépourvues d’humour et d’esprit frondeur – de l’écrivain Julian Barnes sur la mort et la foi en Dieu, développées dans son ouvrage « Rien à craindre ». 

De son côté, l’Imaginaire interprétera « Trio », œuvre de Nicolas Mondon, compositeur français complice de l’ensemble strasbourgeois, fortement influencé par la musique traditionnelle indonésienne, dont il décline les tonalités, entre autres dans sa façon de « préparer » les pianos. Commande de l’Imaginaire en 2016, « Trio » est construit en trois mouvements qui valorisent chacun l’un des instruments de l’ensemble (piano, flûte, saxophone). Egalement commande de l’Imaginaire, l’oeuvre du compositeur argentin, étudiant à la HEAR de Strasbourg, Damian Gorandi, dévoile une matière sonore libre et insaisissable, qui demande, non sans impertinence, « qui a le pouvoir dans la musique contemporaine ? », et peut-être au-delà…

Des œuvres volontiers rebelles, engagées, ou puisant dans d’autres cultures seront donc au programme de ce concert qui, entre acoustique et électronique, esquissera la bande-son d’un espace rhénan où, de part et d’autre des frontières, résonne la langue commune des interrogations du monde d’aujourd’hui.

(Nota bene : le concert de Bâle aura lieu le lendemain du concert de Strasbourg, le 1er mars à 20h à la Ackermannshof, St-Johanns Vortstadt 19-21)

Renseignements

Faubourg 12, 12 rue du Faubourg de Pierre 67000 Strasbourg

Dates et horaires :

Samedi 29 Février 2020 de 18h30 à 20h

Tarifs :

Prix libre

Dans la même rubrique

Besoin d'idées sorties dans votre ville ?


Abonnez-vous à la newsletter du JDS Strasbourg

Retrouvez chaque semaine nos bons plans sorties à Strasbourg


Publicité