Ce noir tout autour qui paraît nous cerner

Exposition collective au Musée des Beaux-Arts.

Nolwenn Brod, Isabelle Giovacchini, Geert Goiris, Jean-Baptiste Grangier, Raymond Meeks, Giovanna Silva, Alain Willaume. Photographies de la Collection de Madeleine Millot-Durrenberger : Manuel Alvarez-Bravo, John Baldessari, Patrick Bailly-Maître-Grand, Zolt-Peter Barta, Hervé Bohnert, Sophie Calle, Rudolf Schäfer.
Commissariat : Anne Immelé

L’exposition croise plusieurs approches de l’idée d’inéluctable et d’effondrement, rapprochant le destin des humains de celui de paysages surexploités, anéantis ou disparus.

Aujourd’hui notre relation au vivant est mise à mal. Est-ce parce que l’humain est conscient de la brièveté de son existence qu’il vit dans un présent d’ultra-consommation, dévastant la nature, au point de se demander si la vie sur terre restera possible après lui ?

L’exposition se déploie en trois parties qui s’entremêlent au fil des salles : ce qui fut (Isabelle Giovacchini, collection Madeleine Millot-Durrenberger, Giovanna Silva), le temps présent (Nolwenn Brod, Raymond Meeks, Alain Willaume) et les visions du futur (Gert Goiris, Jean-Baptiste Grangier).

Le titre de l’exposition est issu du texte que Gérard Haller a consacré aux photographies d’Alain Willaume dans le livre Coordonnées 72/18, dont la séquence « donne forme aux peurs, à la tension et à l’instabilité qui nous environnent. La vulnérabilité et le doute prévalent, dans un monde masqué et sous la forme d’une épopée qui se déploierait au bord du néant… »

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