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La fête de l'insignifiance

Malgré la fermeture imposée aux lieux d’exposition, La Kunsthalle Mulhouse a fait le choix de maintenir sa prochaine exposition La fête de l’insignifiance et de l’ouvrir numériquement au public.

Elle s’engage ainsi à rester en contact avec les artistes et à participer à la 21ème édition de la Regionale. À partir du 2 janvier, l’espace d’exposition sera à nouveau accessible au public.

L’exposition La fête de l’insignifiance, construite à partir de l’œuvre de Milan Kundera, propose au visiteur de faire l’expérience d’une aventure romanesque parfaitement ordinaire et pourtant source des plus grandes questions existentielles : la vie humaine. 

La fête de l’insignifiance réunit des artistes qui ouvrent différentes portes d’accès au monde et tentent de percer le mystère de l’existence humaine, alors même que « le sens de la vie, c'est justement de s'amuser avec la vie ! » (Milan Kundera, "Risibles amours" - 1968). On y découvre les thématiques du kitsch et de l’humour, de l’identité et de l’altérité, de la matérialité du monde et de l’ironie de l’Histoire. Les chapitres de l’exposition s'enrichissent de séries de réflexions qui se déploient dans l’espace, se répondent avec légèreté ou se contredisent avec aplomb. Composée comme une pièce musicale faite de variations, l’exposition interroge les règles qui s’y jouent avec malice : une grande fête de l’insignifiance où, comme les personnages des romans de Kundera, l’on refuse d’être sujet d’une épopée trop sérieuse.

Avec les œuvres de Marion Aeschlimann (FR) & Arthur Debert (FR), Pável Aguilar (CH), Amélie Bargetzi (CH), David Berweger (CH), Eva Borner (CH), Vincent Gallais (FR), Jannik Giger (CH), Danae Hoffmann (DE), Kaltrinë Rrustemi (FR), Flurina Sokoll (BM)
Commissariat : Leïla Couradin

Leïla Couradin est née à Grenoble en 1991, elle vit et travaille à Reims.
Après une formation à l'École des Beaux-Arts d'Annecy puis à l'Université Lumière Lyon 2 en Histoire de l'Art où elle entreprend un travail de recherche sur les notions de satire, d'ironie, et d'humour citationnel dans les œuvres du collectif bordelais Présence Panchounette, Leïla Couradin a occupé différents postes dans des lieux d'exposition tels que l'Institut d'art contemporain de Villeurbanne, La BF15, La Fondation Bullukian, La Salle de bains, le FRAC Champagne-Ardenne. En 2019, elle fonde, dirige et assure le commissariat du local, un lieu d'exposition et de diffusion d’œuvres d’art et d’éditions d’artistes à Reims, résolument tourné vers la jeune création de la région Grand Est. Elle développe une activité d'écriture critique notamment pour les artistes ou pour les revues spécialisées Zérodeux, La belle revue, La critique, Artaïs et Point Contemporain. En 2020, Leïla Couradin lance, aux côtés de Chloé Godefroy (autrice) et d'Anaëlle Rambaud (artiste) la revue POST-it, une microédition indépendante mensuelle qui donne la parole aux artistes.

L’exposition bénéficie du soutien de Prevel Signalisation, Rixheim et des Artisans du Son, Mulhouse.

L’exposition est proposée dans le cadre de la Régionale, programme trinational annuel. Plus d’informations sur https://regionale.org/ | #regionale21 sur les réseaux sociaux.

Renseignements

La Kunsthalle - Mulhouse 68100 Mulhouse

Dates et horaires :

Du Vendredi 27 Novembre 2020 au Dimanche 10 Janvier 2021

Tarifs :

Gratuit

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