Le christianisme est-il une religion de la tristesse ? par le professeur Denis Müller, professeur honoraire de l’Université de Genève

Une soirée organisée par la Médiathèque protestante du Stift en partenariat avec L’Heure du livre de la bibliothèque des facultés de théologie de l’Université de Strasbourg et le Temple Neuf. Introduite par le professeur Karsten Lehmkühler de l’Université de Strasbourg

La métaphysique a été abandonnée ou délaissée depuis longtemps en philosophie, mais aussi en théologie, protestante notamment. A partir de questions existentielles sources de tristesse ou de mélancolie, il redevient possible de s’intéresser à la dimension métaphysique de la pensée. Renouvelant les thèses de l’existence, de la raison et de la transcendance, l’auteur se demande quelles en sont les résonances métaphysiques. Cet « immense traité de vie », débouche sur une poétique de l’existence. Comment la lutte de Vincent Van Gogh avec la couleur de la vie, comment la poétique du voyant chez Rimbaud, comment le oui de Joyce au mystère de l’odyssée humaine contribuent-ils au renouvellement d’une métaphysique d’un nouveau genre, d’une métaphysique modeste et métaphorique ? Telles sont quelques-unes des interrogations qui jaillissent dans cette nouvelle manière de faire de la philosophie et de la théologie, en se tenant au plus près des émotions et des beautés de l’existence humaine.

Tristesse et métaphysique terrestre – Existence, raison et transcendance de Denis Müller aux éditions du Cerf