[Festival Fuerza] Bal participatif Piké kako konsèr // Compagnie Difé Kako

Un orchestre lance quelques notes de musique et le bal participatif commence…
Au son d’un rythme caribéen, joyeux et entraînant, les danseurs de la compagnie Dife Kako vont à la rencontre des publics et les invitent à suivre leurs pas. À la fois spectateurs et acteurs, ils sont amenés à apprendre des danses issues des carnavals du monde, accompagnés par des musiciens, développant un répertoire de composition original et créolisé. En effet, la musique comme les danses sont nourries du répertoire des Touloulou (bal guyanais) comme des bals masqués de Venise.
Les musiques et les danses seront également nourries de la bande de Dunkerque, du vidé ou du déboulé des Antilles. Des gestes simples qui se transforment en une chorégraphie collective au fur et à mesure du bal Bakannal.

© Quai de Scène [Festival Fuerza] Bal participatif Piké kako konsèr // Compagnie Difé Kako

Chorégraphe : Chantal Loïal,
Compositeur : Gabriel Majou 
Costumière : Sonia Delphin 
Musiciens :  Charles Colistro (batterie - caisse claire), Gabriel Majou (violon électrique), Julien Clarac (basse électrique), Oumarou Bambara (bara, doumdoum, Kamélé n'goni, tama, djembé et balafon)
Danseur.es : Sonia Delphin, Stéphane Mackowiak, Maël Mitrail

Présentation de la Compagnie Difé Kako :
Depuis 1995, date de sa création, la compagnie chorégraphique Difé Kako dirigée par la chorégraphe Chantal Loïal prend le parti-pris, grâce à ses créations et à la transmission, de questionner notre rapport à l’Autre et au monde, au travers de thématiques transversales qui lui sont chères : l’exploration du triangulaire (Afrique, Antilles, Europe) et l’histoire des afro-descendants, Le métissage des cultures et la notion de mémoire notamment en lien avec l’histoire des minorités et l’histoire des populations noires. Et plus généralement, la notion de territoires de vie avec leurs enjeux de mixité sociale et de rencontres.

Le langage chorégraphique de Difé Kako se veut donc le support de transmission d’une mémoire multifacette et profondément humaine, qui questionne le sens de l’histoire, de la vie et du monde contemporain, sans se départir d'un sens de l'humour toujours palpable, en filigrane, même au plus près du tragique.

Les danses et musiques traditionnelles des Antilles, de l'Afrique associées au langage chorégraphique contemporain peuvent côtoyer aussi bien les danses urbaines (hip-hop, krump…), que les danses de société (mazurka, quadrille…), autant de passerelles sociales, culturelles et intergénérationnelles.

Cette représentation - GRATUIT sur réservation - s’inscrit dans le Festival Fuerza – femmes pour la paix, du 4 au 8 juin : une semaine d’arts engagés portée par des voix féminines, pour penser ensemble un avenir plus juste, plus durable, plus solidaire.
En partenariat avec Ici Alsace, le Lieu documentaire et la Ville de Strasbourg.