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Dans les coulisses de l'Ecomusée

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L’Ecomusée d’Alsace est le plus grand de France. Ils sont 50 salariés et 200 bénévoles à faire vivre ce site de 15 hectares, qui met en avant le patrimoine alsacien du début du XXe siècle. Avec un objectif : mettre le visiteur dans l’ambiance de l’époque, à travers des costumes, des ateliers, des animations...

Quand on passe les grilles de l’écomusée, il n’est pas rare d’être accueilli par le vol d’une cigogne qui niche sur les toits des maisons, preuve qu’on est bien dans un village typique de l’Alsace, ou plutôt des villages… Car c’est bien l’identité de toute une région qui est présentée ici avec une maison ouvrière de Monswiller, un atelier de charron de Soufflenheim, une fontaine de Ribeauvillé ou encore une ferme du Sundgau… Au total, 72 bâtiments ruraux ont été sauvés de la démolition et reconstruits sur le site, pour garder une trace de ce patrimoine alsacien. Mais pour que ce site de 15 hectares ne se transforme pas en musée géant, 50 salariés et 200 bénévoles le font vivre, au travers d’ateliers d’artisans, de fêtes de village, de spectacles estivaux… pour que les visiteurs soient réellement plongés dans l’Alsace du début du XXe siècle.

L\'Ecomusée nous plonge dans un village alsacien du début du XXe L'Ecomusée nous plonge dans un village alsacien du début du XXe © Sandrine Bavard

La vie dure...

Et pas de doute : quand ce matin-là, nous pénétrons dans la Maison des Goûts et des Couleurs où se déroule un atelier de cuisine, nous remontons le temps d’un bon siècle, avec ces petits filles coiffées d’un fichu et ces petits garçons d’un béret. Ces enfants, venus pour un séjour d’une semaine avec leur école de Fegersheim, près de Strasbourg, sont entrain de préparer une soupe aux herbes, chargée de purifier le corps après les longs mois d’hiver. Après avoir épluché les pommes de terre et les oignons, les enfants vont chercher les herbes dans le jardin : orties, bardane, etc. « J’aime bien faire la cuisine. On a appris des nouvelles recettes, comme faire du beurre, on découvre de nouveaux goûts », commente Julie, 9 ans. Toute la semaine, les enfants auront participé à plusieurs ateliers : torchis, charpente, nourrissage des animaux, sculpture sur bois, poterie… « On voit comment les Alsaciens faisaient en 1930, c’était une vie très dure, remarque une élève. Par exemple, on a fait l’école d’autrefois, et il fallait toujours se tenir très droit, et parfois les élèves se faisaient taper sur les doigts ! »

Ces ateliers et animations sont préparés par le centre pédagogique. Si les écoles primaires représentent 80% de son activité, l’écomusée peut aussi accueillir des particuliers pour des anniversaires, et même des enterrements de vie de jeune fille ou de garçon : « Les ateliers sont vraiment importants pour faire vivre l’écomusée. On n’est pas simplement spectateur, on participe à la vie du site pendant un temps, et on repart souvent avec une de ses réalisations, par exemple une poterie, explique Caroline Zagala, responsable du centre pédagogique. Pour les enterrements de vie de jeune fille ou de garçons, les participants sont un peu les rois pendant cette journée, et sont complètement intégrés dans la vie du village. Cela passe beaucoup par le costume. »

 

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