Yves Klein et Jean Tinguely

Par Rotraut Klein-Moquay et Daniel Moquay, en dialogueavec Roland Wetzel, directeur du Musée Tinguely.

Dans le cadre de l’exposition Tinguely@Tinguely, un nouveau regard sur l’œuvre de Jean Tinguely (à voir jusqu’au 30 septembre au Musée Tinguely à Bâle). Rotraut Klein-Moquay, artiste et veuve d’Yves Klein, et le photographe et designer Daniel Moquay, avec qui elle dirige les archives Yves Klein à Paris, évoqueront la collaboration artistique née de l’amitié entre les deux artistes.

1955, Paris, la toile Expression de l’Univers de la Couleur Mine Orange d’Yves Klein vient d’être refusée au salon des réalités nouvelles. Yves Klein et Jean Tinguely se rencontrent, tous deux aiment à débattre sur l’art, tous deux cherchent une nouvelle voie tendant de plus en plus à s’éloigner de la matérialité : une profonde amitié naît immédiatement entre les deux artistes.

Le français, pour qui l’art est avant tout un phénomène spirituel qui doit se détacher de toute concrétisation extérieure, expérimente la monochromie, le suisse quant à lui, s’intéressera au mouvement. De cette fructueuse amitié naîtront plusieurs œuvres communes telles Excavatrice de l’Espace, créée en 1958 et présente dans la collection du musée, ainsi qu’une mémorable exposition, Vitesse pure et Stabilité monochrome à la galerie parisienne Iris Clert.Une occasion de (re)découvrir ces deux artistes, figures majeures des Nouveaux Réalistes, qui marquèrent durablement le paysage artistique international des années 60.

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