Jusqu'au 10/06/2012
Jusqu'au 20/01/2013
Anne-Sophie Tschiegg, née à Mulhouse et résidant à Strasbourg, a fait son petit bonhomme de chemin dans l'univers de la peinture. Cette artiste reconnue et saluée par les experts en la matière a été exposée à Paris, Stuttgart, Karlsruhe... Et paradoxalement, jamais dans la cité du Bollwerk.
Un comble pour cette enfant du pays, mais un comble qui sera bientôt oublié. « J'ai vécu à Mulhouse jusqu'à mes 18 ans, et c'est vrai que c'est ma première vraie exposition ici. C'est pour que ma grand-mère, qui vit encore dans les environs, puisse enfin voir mes toiles ! », s'amuse Anne-Sophie Tschiegg, qui, avec une honorable franchise, confesse néanmoins être un peu « pétrifiée » par ce retour dans sa ville natale.
Quand on demande à Anne-Sophie Tschiegg d'où lui vient cette flamme artistique, elle répond : « Mes parents étaient tous deux artistes, et à l'âge de 6 ans, je disais déjà que je voulais devenir peintre. J'ai fait des expositions assez vite, dès mes 20 ans, une époque où je peignais beaucoup la nuit. J'ai depuis arrêté car je m'intéresse beaucoup au travail des couleurs, et la nuit, la lumière, ce n'est pas franchement l'idéal ! Mais depuis toutes ces années, la peinture me dirige. Je ne sais jamais où je vais aller avant de commencer une toile. C'est parfois même un peu terrifiant, mais c'est ce qui me plaît, sinon, je m'ennuie. »
Concernant son oeuvre, hétéroclite, Anne-Sophie Tschiegg annonce que c'est la surprise et l'étonnement qui lui donnent la sensation d'aller de l'avant en tant qu'artiste : « Je travaille assez lentement, une toile peut m'occuper sur plusieurs mois, c'est un rythme en pointillé. Je ne suis pas sûre de savoir ce que je cherche sinon l'assurance de pouvoir me perdre. J'aime le commencement, l'attaque d'une toile. L'heure des possibles. Il m'est devenu très difficile d'anticiper sur le sujet ou le procédé, il n'y a finalement que l'étonnement qui me fait avancer. »
Détail amusant à noter, lorsqu'Anne-Sophie Tschiegg pensa exposer à Mulhouse, elle s'imaginait louer une petite salle en toute discrétion. Ce fut avant que la Ville ne lui propose sans détour le Musée des Beaux Arts. « Une offre qui (la) comble de joie », dixit l'intéressée. Une artiste à (re)découvrir pour tous les Mulhousiens, donc.
La toile ainsi réalisée en performance intègre l’exposition à la manière d’une œuvre tout à la fois supplémentaire et complémentaire, métaphore du processus de peindre, du temps de «faire», de la superposition des gestes, de la reprise, du temps mort et de l’achèvement.
Besoin d'idées sorties dans votre ville ?
Recevez les meilleures idées sorties par notification web !
Aucun email requis.
Autoriser les notifications pour continuer.
Recevez les meilleures idées sorties par notification web !
Aucun email requis.
Une seconde fenêtre va s'ouvrir vous invitant à autoriser les notifications