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Olivier de Benoist + Julien Schmidt

L'interview d'Olivier de Benoist en exclu pour le JDS !

Soirée de gala pour l'ouverture du festival Drôles de Zèbres 2015 à Strasbourg. Olivier de Benoist, avec sa mauvaise foi et son humour vachard, promet de dérouiller les zygomatiques du public sans problème ! Découvert par le grand public en 2010 dans l'émission On ne demande qu'à en rire avec Laurent Ruquier sur France 2, c'est la même année qu'il participe au plateau des Drôles de Zèbres. En première partie, on retrouve le gagnant du plateau 2014 qui n'est autre que Julien Schmidt.

L'interview d'Olivier de Benoist

Il a joué son précédent one man show plus de 450 fois, en terminant par deux Olympia complets. Avec son deuxième et nouveau spectacle, Fournisseur d’Excès, l’humoriste tête à claques Olivier de Benoist persévère dans le registe du misogyne sans vergogne. Et il a bien raison : le succès est une nouvelle fois au rendez-vous, partout en France. Interview !  ☛ Propos recueillis par Mike Obri

Vous faites des spectacles depuis dix ans, mais votre passage à l’émission de Laurent Ruquier vous a propulsé auprès du grand public. Comment avez-vous vécu cette notoriété soudaine ?

C’est pas désagréable ! Surtout dans ce sens-là : passer « d’anonyme » à « connu ». L’inverse, que je n’ai pas encore testé, doit être autrement plus douloureux. Je n’ai rien changé, j’ai une femme et trois enfants, les mêmes copains, bref, aucun dommage collatéral à signaler. Ce n’est que du plaisir. Passer dans On ne demande qu’à en rire et maintenant tous les quinze jours le dimanche chez Drucker a changé ma vie, c’est certain.

Le fait que cela vous soit arrivé tardivement, à 35 ans, a joué dans l’équation ?

Tout à fait, je suis content que cela me soit arrivé à 35 ans plutôt qu’à 20. J’ai les pieds sur terre, je ne me fais pas d’illusions. La notoriété est éphémère. On ne demande qu’à en rire, c’est une exposition très forte, ça monte et ça descend très vite, c’est l’effet Star Ac’. J’ai connu les salles vides avant, je prends donc ce qu’il y a à prendre, comme ça vient. J’admire énormément les humoristes qui font rire les gens pendant des années, les artistes qui durent, comme Gad Elmaleh. La clé c’est de savoir se renouveller. Et quand on me dit que je fais de « l’humour populaire », je trouve ça jouissif, c’est noble, pour moi, c’est comme la Légion d’Honneur.

Votre premier one man show a été un énorme carton. J’imagine qu’on vous attendait au tournant sur le deuxième. Aviez-vous la pression ? Est-ce pour cette raison que vous avez choisi de continuer avec ce personnage de misogyne qui a fait le succès du premier, comme une sécurité ?

En continuant ce personnage, je n’étais pas à l’abri du « ah, il était plus drôle dans le premier », mais ce ne sont pas les retours que j’en ai. Je suis très fier de ce deuxième spectacle, que je trouve encore plus drôle, mieux écrit que le premier. Les gens se marrent, mon producteur s’est même amusé à compter les éclats de rire : 280 sur 1h30. Je voulais continuer ce personnage de con qui nous parle de sa femme et de sa belle-mère, je sentais que les gens en voulaient encore, qu’il y avait la place. Comme une saga. Mais peut-être que pour mon troisième spectacle prévu pour 2016, j’irai ailleurs. Je ne veux pas faire le spectacle de trop, comme on dit !

Comment écrit-on un one man show d'1h30 ? Comment se déroule cette phase d'écriture pour vous et votre co-auteur ? On se met à un bureau de 8h à 12h et de 14h à 18h ?

(rires) Non, pas du tout ! Chercher des vannes, c'est très particulier, ça n'a rien d'académique. Pour moi, ce sont des prises de notes, des mots qui viennent à la suite de conversations ou d'observations. On ne peut pas se dire "allez, j'écris un spectacle là" et se mettre devant une feuille blanche, la créativité ne marche pas comme ça. C'est Céline, je crois, qui disait que la feuille blanche était comme un cercueil, c'est une chose effrayante...

Quels sont vos projets à venir ?

Je suis en pleine écriture d’un film, une comédie, mais je ne peux pas en dire plus. Et je tiens à préciser qu’en vrai, ma belle-mère n’est pas comme dans le spectacle, elle est pire.

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