Jusqu'au 01/12/2013
Avec Scène d’automne en Alsace, la Filature, la Comédie de l’Est et le Créa vont donner un sacré coup de pouce aux artistes locaux. Ces trois structures culturelles présenteront les nouvelles créations de six compagnies travaillant dans la région, des spectacles qu’ils ont acceptés de soutenir alors qu’ils n’étaient encore pour la plupart qu’une idée sur le papier.
A la Comédie de l’Est, on fait largement confiance à Luc Amoros qui donnera 5 représentations de Quatre soleils, un spectacle sur le temps qui passe. Le metteur en scène, héritier du théâtre d’ombres, explore encore et toujours les images : ombres, pinceaux et caméras servent à créer un théâtre d’illusion fabriqué en direct. Ses recherches en matière de texte l’ont conduit au monologue, à la chronique ou à la chanson : ici, il s’agira de fragments, écrits indépendamment du spectacle, mais qui viendront le nourrir.
Toujours à la Comédie de l’Est, on pourra pénétrer dans l’univers de Mistero Buffo, un spectacle de théâtre imaginé en 1969 par l’italien Dario Fo, prix Nobel de littérature et esprit contestataire. Dans cette adaptation de Chiara Villa, trois jongleurs-comédiens-chanteurs interprètent douze scènes bibliques dans une version burlesque, comme la Passion, la Scène ou la Résurrection de Lazare…
A la Filature, on accueille la jeune Charlotte Lagrange, un master de philosophie et de mis en scène en poche, passée par l’école du TNS de Strasbourg. Dans L’Âge de poissons, elle s’inspire librement de Jeunesse sans Dieu de l’auteur allemand Ödön von Horvath : un lycéen a été tué par l’un de ses meilleurs amis pour avoir lu son journal intime. Elle dissèque ainsi ce qui a conduit à l’irréparable et le passage à l’âge adulte.
Alice Laloy, metteure en scène issue également du TNS, qui mélange marionnettes, cirque et musique, propose ici de livrer Rebatailles, dans la continuité d’un spectacle précédent appelé Batailles. Sur scène, un musicien et quelques tourne-disques réveillent trois êtres qui tombent et se relèvent, qui se jouent de la mort.
Illia Delaigle, formé lui à l’Académie des Arts de Minsk en Biélorussie, qui aime les textes corrosifs dépeignant la société d’aujourd’hui, adapte Love and money de Dennis Kelly. L’histoire d’un couple sans une société d’hyper consommation, d’un homme qui tue sa femme car elle accumulait des dettes, à voir à l’Afsco Matisse.
Enfin, le Créa, scène conventionnée jeune public, présente Pour la petite histoire de la compagnie Sémaphore, un spectacle poétique à voir des 3 ans, qui parle de Jeanne, qui fabrique du papier et ...des histoires.
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