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Amel Bent

Dans le cadre de la tournée Barrière Sessions dans les casinos du même nom, Amel Bent sera de passage au Resort de Ribeauvillé le vendredi 14 novembre. Ce soir-là, elle interprétera ses chansons les plus connues ainsi que celles provenant de son dernier album Instinct. Jointe par téléphone, elle a bien voulu répondre aux quelques questions du JDS avec la spontanéité qui la caractérise. Propos recueillis par Mike Obri.

Amel, que va-t-on voir le 14 novembre à Ribeauvillé ? Après l’Olympia ou les Zéniths, ce sont de plus petites salles qui vous attendent, cela change-t-il votre approche ?

La tournée Instinct qui a suivi la sortie de mon cinquième album s’est achevée, et la Barrière Sessions me permet de revisiter ces nouvelles chansons avec une orchestration différente, plus soul, plus jazzy avec de nouveaux décors et de nouveaux costumes. C’est aussi un best-of où je reprends mes chansons les plus connues. Il y aura six musiciens sur scène. Ma jauge moyenne, c’est autour de 1000 spectateurs, alors les salles de 500 places ou moins ça ne va pas trop me changer. Au contraire, j’adore regarder les gens dans l’assistance, j’en ai besoin. Voir parfois si les yeux se mouillent. C’est enrichissant émotionnellement. Le Zénith de Paris, pour moi, c’était terrible, c’est tellement grand, c’est moins mon univers.

Vous connaissez un peu l’Alsace ?

Je commence à connaître un peu toute la France, mais de loin... J’ai rarement le temps de m’arrêter dans les villes où je chante. Si les gens de la production sont sympas, ils m’emmènent manger une spécialité locale dans un bon restaurant. Chez vous : une tarte flambée ! (rires)

Avoir chanté avec Johnny, être reconnu par des grands comme Aznavour ou faire partie des Enfoirés… il vous arrive de vous poser et de réfléchir à tout ce chemin parcouru depuis votre participation à l’émission Nouvelle Star en 2004 ?

Oui… de temps en temps, il m’arrive de réfléchir ! (rires) Avoir la reconnaissance de Charles Aznavour, qui est mon modèle et qui me dit en coulisses « ma p’tite Amel, tu vas tout déchirer », c’est énorme, ça donne du courage. Bon, Aznavour ne parle pas vraiment comme ça ! Mais la reconnaissance n’est pas forcément mon moteur, ce n’est pas à ça que je carbure. Mon but, depuis que je suis ado, c’est juste d’être heureuse. Essayer de ne pas me laisser porter par la vie, de ne pas me laisser démonter, foncer, c’est ma nature. La vie est dure, on peut vite se laisser abattre. Le fait de devenir chanteuse, en revanche, je ne l’avais pas prévu, ça s’est révélé plus tard.

Avez-vous suivi les dernières saisons de Nouvelle Star ou d’autres télé-crochets ?

Non, pas du tout. Déjà, je ne les regardais pas avant d’y participer. Je passais des castings et j’étais refoulée de partout, du coup, j’étais un peu jalouse de ceux qui y étaient et je ne voulais pas les voir ! (rires) Puis, après avoir été candidate, je ne voulais pas suivre l'émission parce que j’enviais ces nouveaux candidats, leur fraîcheur, le fait qu’ils pouvaient se lancer dans cette aventure avec une certaine innocence, démarrer tout de zéro. Je n’ai jamais cherché à devenir une star, je voulais juste réaliser un rêve. Vouloir être connu, c'est plutôt un truc de la génération suivante, née avec l'abondance de la télé-réalité. Moi, quand j'étais ado, il n'y avait pas encore ce genre d'émissions, ou beaucoup moins. Aujourd'hui, avec les réseaux sociaux… on sait quand les Kardashian vont pisser, ça ne fait pas franchement rêver !

En épluchant vos interviews, on se rend compte qu’il est souvent sujet de votre physique, de vos rondeurs, et moins de votre musique : pour quelle raison ?

Je ne peux pas interdire ce sujet aux gens qui me posent des questions, sinon, on me dirait : « oh, elle ne veut pas en parler, elle a un problème avec ça », alors qu’en fait, je m’en fous complètement, je veux bien parler de tout ! On me renvoie tout le temps cette image de fille ronde, quoi que je fasse. C’était un complexe d’adolescente, mais aujourd’hui, ça n’est plus un problème. Malgré cela, comme je fais un métier d’image, on ne me rate pas. C’est comme ça.

Votre passage à Danse avec les Stars semble vous avoir beaucoup apporté sur le plan personnel, et aussi en terme d'image.

Oui, cette émission m’a permis de me délester d’un poids. J’ai toujours tellement détesté faire du sport. Et puis me mettre des petites tenues de danseuse, je me disais que ça serait hyper complexant. Et puis finalement tu as beau peser 70kg, ton partenaire, à la fin du numéro, il doit te porter, ça arrivera : alors il faut y aller et il faut que ça soit beau ! C’est clair, aujourd’hui, je suis plus à l’aise avec mon corps. Les gens qui bossent avec moi depuis longtemps m’ont tous dit qu’il y avait un avant et un après Danse avec les Stars ! On m’a renvoyé tellement d’amour, les gens m’ont soutenue, ça fait un peu comme si t’étais président de la République ! Un truc de dingue !

 

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