Le 05/12/2013
Les Wesendonck Lieder sont cinq chants accompagnant les poèmes de Mathilde Wesendonck. Wagner eut une passion pour cette femme réputée pour sa beauté et sa culture, mariée à l’un de ses mécènes. Ce fut l’unique fois qu’il mit en musique des textes qu’il n’avait pas écrits lui-même.
Leur attirance réciproque mais impossible a certainement contribué à l’intensité du premier acte de La Walkyrie et à la conception du mythique Tristan et Isolde.
Beethoven, la figure tutélaire des romantiques et Mendelssohn, le frère ennemi, accompagnent cet hommage. C’est le même « amen de Dresde » (séquence d’accords chantés par les chœurs durant les services religieux) que l’on entend dans le Parsifal de Wagner et dans la symphonie « Réformation » de Mendelssohn, composée en 1830. Une signature musicale proche du leitmotiv et qui fera dire par Robert Schumann que Mendelssohn avait, après Beethoven, gagné "sceptre et couronne" sur ses contemporains.
A noter : Propos d'avant-concert à l'Hôtel Sponeck à 19h.
Besoin d'idées sorties dans votre ville ?
Recevez les meilleures idées sorties par notification web !
Aucun email requis.
Autoriser les notifications pour continuer.
Recevez les meilleures idées sorties par notification web !
Aucun email requis.
Une seconde fenêtre va s'ouvrir vous invitant à autoriser les notifications