Semaine du Japon à la maison de Georges Clemenceau

La maison et jardins de Georges Clemenceau proposent plusieurs animations à destination des familles à l’occasion de la Fête des enfants au Japon du 29 avril au 4 mai 2025.  

Lorsque Georges Clemenceau séjourne à Saint-Vincent-sur-Jard, il aime hisser en l’honneur de ses visiteurs, ses koinoboris en haut du mât dressé dans son jardin. Ces carpes de tissu qui flottent au vent servent à célébrer le kodomu no hi. Ces festivités ont lieu le 5 mai et clôturent la Golden week, semaine de 4 jours fériés au Japon. 

Atelier de création d’un koinobori le 30 avril à 15 h

Le koinobori, qui peut être traduit par “banderole de carpe », est une manche à air en forme de carpe koi. 

Ceux que Georges Clemenceau hisse sur un mât dans son jardin, lui ont été offerts par l’Ambassadeur du Japon. Le koinobori peut être en papier ou en tissu et flotte au bout de mâts pour annoncer l’arrivée de la belle saison.  Cet atelier créatif invite les visiteurs, petits et grands, à créer leur propre Koinobori.

Informations pratiques :

30 avril à 15h

Tarif : 6 € par enfant et 12 € par adulte

Durée 1h30

A partir de 7 ans

Renseignements et réservations : 02 51 33 40 32

Atelier Estampe japonaise le 2 mai à 15h

Georges Clemenceau est un grand amateur d’art japonais comme en témoignent les estampes conservées dans sa maison. Cet atelier créatif est une initiation à la pratique de l’estampe.

Les visiteurs, petits et grands, sont invités à créer leur propre estampe en s’inspirant des œuvres dans la maison.

Informations pratiques :

2 mai à 15h

Tarif : 6 € par enfant et 12 € par adulte

Durée 1h30

A partir de 7 ans

Renseignements et réservations : 02 51 33 40 32

Visite thématique sur Clemenceau et le Japon le 3 mai à 11h et 15h30

L’engouement de Georges Clemenceau pour le japonisme coïncide avec l’exposition universelle de 1867 à Paris. Le Japon figure pour la première fois sur la liste des 41 pays représentés. C’est une aristocratie et une bourgeoisie avides de curiosités et de nouveautés qui se bousculent devant des vitrines achalandées d’objets provenant du Japon.

Georges Clemenceau devient collectionneur et participe, entre 1870 et 1880, à cette frénésie d’achat. Le monde artistique est en ébullition. L’apparente légèreté des motifs des céramiques et des estampes dérange la vision classique des arts.

Parmi les artistes, Édouard Manet et Claude Monet collectionnent les estampes et contribuent à l’essor de mouvement impressionniste. En 1907, Clemenceau, alors président du Conseil, impose le sulfureux tableau « L’Olympia » de Manet au Musée du Luxembourg.

Les collections de Clemenceau révèlent un homme fasciné par l’Orient. Promouvant l’art du Japon, il prête et fait don d’objets au musée Guimet. Son penchant pour l’art graphique japonais se décline dans une grande collection d’estampes d’Hiroshige et d’Hokusai. Son amour de la nature se retrouve dans l’achat de 2500 kogôs ou boites à encens, ornés du bestiaire et de la flore extrême- orientale.

Dans sa retraite vendéenne de Saint Vincent sur Jard, il emporte avec lui un bout de Japon. Ainsi, deux renards de bronze sont placés devant la porte de sa chambre à la manière des temples shinto, et des carpes japonaises ou koinobori, flottants au bout d’un mât, indiquent sa présence en Vendée. Dans son jardin sauvage, où il se promène en compagnie de ses hôtes, il aime contempler la nature et cueillir la dernière fleur de l’été.            

Informations pratiques 

3 mai à 11h et 14h30

Tarif : 9€ (droit d’entrée du monument) gratuit pour les moins de 26 ans (sur justificatif)

Durée 1h

Renseignements et réservations : 02 51 33 40 32