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Dany Brillant

L'interview 100% crooner

Dany Brillant, c'est plus de 5 millions d'albums vendus, 20 ans de carrière et des tubes incontournables. Chaque album est une déclaration d'amour au jazz, à la musique salsa, aux rythmes afro-cubains... Après sa participation à l'album de crooner Forever Gentleman, il présente un nouveau spectacle avant la sortie de son single au printemps et de son prochain album Le Dernier Romantique à l'automne.

Un concert avec tous ses succès, du swing sur fond de romance à l'italienne, et quelques titres encore inédits à découvrir.

Dany Brillant sera en concert au Palais Beaubourg de Blotzheim le samedi 14 juin dans le cadre de sa tournée avec les Casinos Barrière de France. Il nous a passé un petit coup de fil pour nous en parler. Ça tombe bien, on avait plein de questions à lui poser  ! ☛ Propos recueillis par Mike Obri

Dany Brillant, avec votre style et vos chansons de chanteur de charme, vous n’avez jamais vraiment été à la mode : est-ce pour cette raison que vous ne vous démodez pas ?

C’est surtout que j’ai toujours été en accord avec moi-même, avec ce que je suis, ce que j’aime. Je n’ai jamais été dans la vague, mais plutôt un peu en avant, j’ai joué du swing manouche avant que ça ne se mette à fonctionner en France, j’ai sorti un album de salsa et de musiques de danse de couple juste avant que n’arrive Danse avec les Stars sur TF1... Mon père était fasciné par les crooners américains, Dean Martin, Sinatra... Souvent, les enfants font exprès d’écouter un style musical très éloigné de leurs parents, pour se démarquer. Moi pas du tout, j’ai toujours aimé ce qu’écoutaient mes parents. Mon côté crooner, c’est l’image du père.

Vous avez déclaré : « à part l’amour, je ne vois pas ce qu’on peut chanter d’autre ». Les chansons romantiques, ça ne vous a jamais usé, vous n’avez jamais eu envie de faire autre chose ?

J’ai quelques chansons plus sombres dans mon répertoire, ou plus sociétales, comme Laissez Nous Passer, mais elles ont moins accroché avec le public. Les chansons romantiques fonctionnent toujours mieux. Mais je n’ai aucune frustration. Au-delà de l’amour... la rêverie, la poésie, les voyages, c’est vraiment moi. Les tracas du quotidien, je n’en voudrais pas sur scène, je suis un peu à l’opposé de ce que pourrait faire un groupe de rap, par exemple.

Quel est votre secret pour être toujours aussi fringant, pour n’avoir quasiment pas bougé depuis 20 ans ? Vous êtes un peu « Dany-la-classe », mais le dimanche, vous vous mettez en jogging comme tout le monde ?

Merci ! En 20 ans, j’ai changé de tailleur, quand même ! Je ne m’entretiens pas particulièrement, je mange des cochonneries. C’est génétique, mon père est mort mince, beau, pas un seul cheveu gris... Evidemment, le côté élégant c’est mon image publique, quand je suis à la maison, je ne me mets pas en smoking... Mais en jogging, non, ça ne m’arrive jamais, ça !

Vous n’en avez jamais marre de devoir chanter systématiquement « Suzette » ou « Quand je Vois Tes Yeux » en concert ?

Non, il ne faut pas cracher dans la soupe. Pour les gens, c’est un peu leur Madeleine de Proust, ça leur rappelle des souvenirs à eux, ça les replonge dans une époque, il ne faut pas leur voler ces moments-là. Quand j’ai sorti mon Best-Of, j’ai réenregistré ces anciens tubes, avec ma voix d’aujourd’hui et de nouveaux arrangements. Le public n’a pas été franchement emballé. Finalement, il ne vaut mieux pas y toucher, il faut que ces chansons restent dans leur jus d’origine.

Parlez-nous un peu de votre futur album « Le Dernier Romantique », prévu à l’automne 2014 et de ce concert à Blotzheim.

J’avoue peu connaître l’Alsace mais je sais que le jazz manouche y est très apprécié. A Blotzheim, j’interpréterai à la fois les grands tubes et quelques chansons du futur album. C’est un album à thème, qui suit les différentes étapes de l’amour : la rencontre, l’apogée, la fin. J’ai recroisé par hasard une fille que j’ai connu au lycée, 25 ans plus tard, qui me surnommait « le dernier romantique », parce que j’étais déjà très fleur bleue. Le titre est venu de là, comme un clin d'oeil.

Et votre femme n'en est pas jalouse ? La mienne m'aurait bien tiré les oreilles.

(rires) Non, ma femme n’en est pas jalouse, c’est du passé ! Il faut bien choisir sa femme, et éviter les jalouses !

 

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