Publicité

Il barbiere di Siviglia (Rossini)

De Gioacchino Rossini sur un livret de Cesare Sterbini, par les Choeurs de l'Opéra National du Rhin et l'Orchestre Symphonique de Mulhouse, en coproduction avec l'Opéra de Rouen, mise en scène Pierre-Emmanuel Rousseau.

L’Opéra national du Rhin ouvre sa saison lyrique avec un opéra joyeux et virtuose, « Le Barbier de Séville » de Rossini, parmi les opéras les plus populaires. Depuis sa création en 1816, son succès ne s'est jamais démenti.

« Le Barbier de Séville », c’est un coup de génie. Inspiré, Gioacchino Rossini compose cet opéra bouffe en deux semaines seulement alors qu’il n’a que 24 ans, ceci expliquant peut-être qu’on y retrouve la fougue et l’audace de la jeunesse, une limpidité et une efficacité dans la mélodie.

Une ouverture inoubliable et de nombreux airs célèbres la composent en faisant un des opéras les plus populaires : « Largo al factotum », un air pour baryton souvent considéré comme un des plus difficiles à interpréter, « Une Voce poco fa », un air également très technique chanté par les plus grandes cantatrices, ou encore « La calunnia è une venticello ».

Rossini ou l'art du crescendo

Le compositeur italien y déploie tout son art du crescendo, plaçant souvent les spectateurs sous haute tension. Pour Michele Gamba, le chef italien qui dirigera l’Orchestre symphonique de Mulhouse pour cet opéra, l’exécution doit rester mesurée et trouver un bon équilibre : « Trop de lenteur entraîne une lourdeur hors de propos ; mais trop de vitesse, de précipitation, et tout semble s’autodétruire ! Tout est affaire de précision et d’exactitude : c’est à se demander en fait si Rossini n’est pas finalement plus suisse qu’italien ! », s'amuse-t-il.

Une comédie réjouissante

Si Gioacchino Rossini a été particulièrement inspiré, c'est peut-être parce qu'il a choisi d'adapter une comédie à la mécanique parfaite, « Le Barbier de Séville », écrite par Beaumarchais en 1775.

La jeune Rosina vit dans une prison dorée, surveillée de près par le vieux docteur Bartolo qui veut l’épouser au plus vite pour conserver sa dot.

Mais le comte Almaviva, un héritier blasé va déjouer ses plans avec la complicité de Figaro, barbier du docteur et homme prêt à s'amuser de toutes les situations.

Le comte Almaviva touche le coeur de la jeune fille en venant lui chanter la sérénade sous ses fenêtres et va tenter par tous les moyens de l'approcher et de la conquérir.

"De la subversion dans le classique"

Pierre-Emmanuel Rousseau, choisi pour la mise en scène, s’est investi totalement comme à son habitude dans cet opéra puisqu’il a imaginé également les décors et les costumes.

Il a enfermé Rosina à double tour dans un palais décrépi sans issues extérieures, habité par des personnages usés par la vie qui contraste avec la jeunesse de Rosina, Almaviva et Figaro.

« Mon Barbiere sera bien ancré dans l’Espagne du XVIIIe siècle et respectera, dans un premier temps du moins, certains codes classiques et plus ou moins attendus… pour mieux s’en affranchir par la suite. J’aime assez cette idée de la subversion dans le classique ! », annonce-t-il.

 

Dans la même rubrique

Besoin d'idées sorties dans votre ville ?


Publicité

Abonnez-vous à la newsletter du JDS Mulhouse

Retrouvez chaque semaine nos bons plans sorties à Mulhouse


Publicité