Publicité

Jérémy Ferrari : Allelujah bordel !

Jérémy Ferrari fait partie de ces révélations de l’humour issues de l’émission de découverte de talents de Laurent Ruquier, On ne demande qu’à en rire, sur France 2. Force est de constater que notre jeune homme n’a pas volé son succès récent.

Vous devez être blasé de lire régulièrement la même petite ritournelle. Et pourtant, c’est la vérité. Laurent Ruquier, par le prisme de son émission humoristique On ne demande qu’à en rire, diffusée en fin d’après-midi sur France 2, a marqué d’une pierre blanche l’univers du one man show en France. A l’image de ce qui avait été fait durant l’époque de La Classe, avec Fabrice, à la fin des années 80. Nombreux sont les jeunes talents à s’être produits à On ne demande qu’à en rire. Et nombreux sont ceux qui ont bénéficié d’une mise en avant incroyable, d’une médiatisation forte, et qui se sont mis à remplir les salles avec beaucoup plus de facilité qu’avant. Passer chez Ruquier, c’est un peu comme le Label Rouge pour les poulets fermiers. C’est un gage de qualité. Et en tout cas un formidable outil à lancer les carrières de nouveaux humoristes. Une petite bande s’est clairement détachée : Arnaud Tsamère, Les Lascars Gays, Olivier de Benoist, Constance, Nicole Ferroni, plus récemment la Strasbourgeoise Antonia de Rendinger et évidemment... Jérémy Ferrari.

Humour au vitriol

Jérémy Ferrari n’est pas franchement un tendre dans l’humour qu’il manie. On pourrait même dire qu’il est le méchant de la bande à Ruquier. Ne vous fiez pas à son âge et à son faciès d’ange, son humour est corrosif, politiquement incorrect. Ferrari, c’est la Porsche du taillage de costard. Parce que c’est écrit au millimètre et que c’est bien joué, Ferrari s’en sort parfaitement avec les horreurs qu’il raconte et déclenche les rires immédiats. Dans son spectacle Hallelujah Bordel !, il raconte les religions, l’obscurantisme, les questions existencielles qu’il se pose... Pas franchement un sujet facile pour faire de l’humour. Le succès de sa tournée française prouve cependant que le public est très friand de son irrévérance permanente. Percutant et provocateur. Tout ce qu’on aime !

Renseignements

Dans la même rubrique

Besoin d'idées sorties dans votre ville ?


Publicité

Abonnez-vous à la newsletter du JDS Strasbourg

Retrouvez chaque semaine nos bons plans sorties à Strasbourg


Publicité