Publicité

Retour de Dakar

Ilhem Ellouze - Hyacinthe Ouattara - Didier Viodé

Vernissage le vendredi 9 septembre 2022 à partir de 18h, 
en présence des artistes

Retour de Dakar, c’est l’histoire d’une rencontre humaine et artistique. Celle de trois artistes sélectionnés pour représenter leur pays d’origine à la Biennale internationale d’art contemporain de Dakar en juin dernier, Dak’Art 22.  

Ilhem Ellouze, la Tunisienne, Hyacinthe Ouattara, le Burkinabé, Didier Viodé, le Béninois, se sont ainsi rencontrés pour la première fois à Dakar, loin de la France où pourtant ils vivent tous les trois. Au delà de l’amitié naissante, chacun a reconnu dans le travail de l’autre des résonances à ses propres questionnements et thèmes de travail. 
Avec l’envie de poursuivre ce dialogue artistique, la Galerie Robet Dantec a donc invité Hyacinthe Ouattara et Didier Viodé à venir exposer aux côtés de Ilhem Ellouze,  artiste représentée par la galerie.  De la foule humaine qui s’accumule en formes abstraites et colorées sur les toiles d’Ilhem Ellouze, aux sculptures textiles et dessins sur papier de Hyacinthe Ouattara qui donnent l’impression d’un amalgame de cellules humaines vues au microscope, jusqu’au peintures figuratives sur papier ou toile libre de Didier Viodé où hommes et femmes racontent l’histoire contemporaine des anonymes de nos sociétés… ces trois artistes sont reliés par une sorte d’évidence.  Dans toutes leurs oeuvres, il est question de l'être humain, de l'individu singulier à l'humanité toute entière.

  • Peintre et sculptrice, Ilhem Ellouze fait partie d’une génération d’artistes qui a contribué à inscrire l’art contemporain tunisien sur la scène artistique internationale. Dans les années 80, au début de sa carrière, elle expose déjà son travail à la Biennale de Saô Paulo au Brésil ou encore au Goethe Institut à Frankfort en Allemagne, aux côtés d’autres artistes importants de la scène tunisienne contemporaine comme le peintre Rafik Elkamel.
    Femme indépendante et engagée, migrante volontaire en France, elle gardera toujours sa maison et son atelier de Nabeul où elle réalise la plupart de ses sculptures.
    Pourtant, sa carrière artistique est stoppée net au début des années  2000 : elle sera pratiquement aveugle pendant près de 10 ans suite à un accident. Et ce n’est qu’en recouvrant peu à peu la vue qu’elle retrouve le chemin de l’atelier pour produire de nouvelles oeuvres via le dessin et le fusain. Elle reprend ainsi la forme modulaire qui constitue sa signature picturale et ses recherches sur l’accumulation et le langage. Les mots arabes, en écriture Koufi, et les couleurs vives structurent le tableau en bandes contrastées. Une impression de foule et de territoires urbains se dessine à la surface du tableau, mêlant la tradition picturale orientale à l’histoire de l’art abstrait occidental.
    Ilhem Ellouze est née en 1955 à Sfax, en Tunisie
    Elle vit et travaille en Tunisie et en France
  •  Après plusieurs expériences en ateliers, partant d’une formation  dessin modèle vivant, Hyacinthe Ouattara a d’abord représenté le corps humain de façon onirique, fantomatique et enfantine avant d’entrer dans ses entrailles et de concentrer son travail sur l’anatomie des tissus cellulaires à travers les « cartographies humaines ».  La matière, la texture et les couleurs ont également une grande importance dans son travail. Parfois le patchwork y apparaît.  Ses dessins sont spontanés, gestuels et questionnent l’humain. Ses installations abordent l’équilibre et le déséquilibre à travers la  suspension d’oeuvres réalisées en textiles et objets variés , d’aspect organique, ainsi que par une réflexion sur la mémoire. Le textile lui permet également de questionner l’ambivalence entre apparition et disparition, la représentation et l’intimité, et l’identité au sens large.  Ses travaux ont été vus notamment à Paris, Berlin, Dakar, Ouagadougou, Accra, Luxembourg, Kalgoorlie…
    Hyacinthe Ouattara est né en 1981 au Burkina Faso.
    Actuellement, il vit et travaille en région parisienne.
  •  Alors qu’il étudie à l’Institut National Supérieur de l’Art d’Abidjan, Didier Viodé quitte la Côte d’Ivoire au moment où celle-ci s’enfonce dans une impasse politique. Il vient poursuivre ses études artistiques en France. La découverte du mouvement FLUXUS, qui prône que tout est art, va être déterminante dans ses recherches artistiques. Il commence à utiliser des matériaux insignifiants tels que le carton,  le plastique, la toile de jute, les vieux journaux qu’il colle directement sur différents supports. Son inspiration lui vient de  la rue, de son environnement, de la société et des médias. Il observe l’Homme, peint, photographie et filme son quotidien. Il place l’être humain au coeur de ses préoccupations, l’actualité et les images médiatiques sont ainsi restituées à travers des oeuvres engagées. De 2017 à 2020, une importante série de gouaches sur papier intitulée « Au nom du gilet », reprend le thème de la migration à travers un symbole fort : le gilet de sauvetage orange, seul capable de sauver les vies de ces familles qui fuient la guerre, la Syrie, l’Irak, l’Afrique ou tout autre pays, et qui bravent les éléments, la mort, et l’indifférence.
    Didier Viodé est né en 1979 au Bénin.
    Il vit et travaille en France

La Galerie Robet Dantec est ouverte les jeudis et vendredi de 14h à 19h, les samedis de 10h à 19h et le premier dimanche du mois de 9h à 13h. 

En dehors de ces horaires, merci de prendre rendez-vous pour visiter l'exposition. 

Renseignements

Galerie Robet Dantec - Belfort 90000 Belfort

Dates et horaires :

  • du Samedi 10 Septembre 2022 au Samedi 22 Octobre 2022 de 14h à 19h

Tarifs :

Gratuit

Dans la même rubrique

Besoin d'idées sorties dans votre ville ?


Publicité

Abonnez-vous à la newsletter du JDS Belfort

Retrouvez chaque semaine nos bons plans sorties à Belfort

Publicité