Le 09/12/2023
Didier Barbelivien en concert à Vittel (Palais des Congrès ), le 9 décembre 2023. Toutes les informations pratiques (tarifs, billetterie, plan de salle) pour ce concert sont à retrouver sur cette page. Réservez dès maintenant vos places pour assister à ce concert à Vittel !
Ce seront ses derniers, car Didier souhaite désormais se consacrer à l’écriture pour d’autres que lui.
“Je préfère m’en aller du temps que je suis belle, disait Barbara. Je suis d'accord avec elle”, prévient Didier.
L’artiste n’a plus rien à prouver, mais démontre pourtant qu’il y a toujours des façons de raconter des histoires comme si c’était la première fois.
L’album s’ouvre sur “Suzy”, une tragédie, un crime passionnel. Voici un texte audacieux, dont on devine qu’il ne finira pas bien. Barbelivien ose et ça lui va bien.Puis vient “la chanson des tziganes”, un refrain à partager, comme Barbelivien sait si bien les inventer.
On l’écoute seul avec ce sentiment confus d’être plusieurs à l’entendre.
Le disque balance harmonieusement entre textes introspectifs et refrains à chanter entre amis, comme dans un film de Lelouch, qu’il retrouvera pour la B.O de son prochain film.
Les amis, les amours, Barbelivien les célèbre à travers tout son album.
Comme dans “Le temps d’aimer” où il retrouve Anaïs (Les mariés de Vendée). Ils ont vieilli pour certains, sont partis pour d’autres, mais leur présence reste intacte comme dans “Souvenirs”’, tendre évocation de l’ami Jean-Marc Roberts, un frère pour Didier.
Avec “Nuages gris”, il invoque les Bernard disparus, Tapie et Estardy, Christophe, Johnny, Michel Delpech. Barbelivien y questionne aussi sa foi, et l’on s’interroge avec lui.
“Je suis croyant et j’estime que j’ai beaucoup de chances, les choses se font malgré moi, un peu au hasard” dit-il.
Didier Barbelivien écrit à l’instinct, et souvent c’est une “punchline” qui donne naissance à une chanson, comme cette phrase “Je passais par là comme le passé parfois” qui le pousse à écrire “Love Etc…” ou “Le timbre et l'enveloppe, la correspondance d’une époque”, première pierre d’un autre texte savoureux. Taquin, il joue avec la langue française qu’il connaît si bien, ainsi la consonne V habite chaque mot ou presque de la chanson “Ca va, Ca vient”.
Le plaisir habite ce disque aux accents jazzy, élégamment mis en musique par Mathieu Chocat et Pierre Schmidt, respectivement pianiste et guitariste, fidèles compagnons de scène de Barbelivien, dont on ne dit pas assez qu’il est un excellent interprète. Il nous le rappelle jusqu’à la dernière note de l’album, qui se conclut sur “Ta main”, qui pourrait vous
tirer une petite larme que vous n’attendiez pas. “Quelque soit la main qui se tend, pour une seconde ou pour 100 ans, on est orphelin sur la terre d’une main de tendresse familière”.
Barbelivien, le chanteur, nous salue une dernière fois avec un disque qui ressemble à la vie, avec ses jours heureux et ses matins de pluie, avec ce temps qui passe et l’on n’y peut rien.
Le premier single s’appelle « La chanson des tziganes », personnage imaginaire ou confidences sur ses origines, Didier n’a plus rien à nous cacher. A 68 ans, (bientôt 70, comme il l’interprète dans un autre de ses titres) il se livre tel qu’il est, avec tout son coeur.
Décidément, un mot qui lui va bien.
Ouverture portes : 19H30
Réservation PMR : 09 51 67 97 03
Didier Barbelivien compte parmi les auteurs-compositeurs français les plus prolifiques de ces quarante dernières années. La variété française lui doit une fière chandelle, car Didier Barbelivien a écrit pour les artistes les plus respectés de la scène française, comme Johnny Hallyday, Patricia Kaas, Gilbert Bécaud, Elsa… Dans les années 70, il s'illustre avec des chansons pour Claude François, Gilbert Montagné, Mireille Mathieu, Gérard Lenorman, Jean-Pierre François…
Mais l'homme de l'ombre choisit de goûter aux sunlights dès le début des années 80 : la chanson "Elle" est un grand succès commercial. Par la suite, c'est aux côtés de Félix Gray qu'il triomphe dans les charts français avec les hits "A toutes les filles", "Il faut laisser le temps au temps", "E vado via"…
Didier Barbelivien a également écrit un spectacle musical, Vendée 93, dont le titre phare, "Les Mariés de Vendée", chanté en duo avec Anaïs, est là encore un véritable carton. Il récidive avec le spectacle Les Enfants du soleil en 2004, et sort un album de chansons originales, Envoie les clowns. En 2007, il publie le disque Etat des lieux.
Où :
Palais des Congrès - Vittel 88800 Vittel
A partir de 39 €
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