Le 08/11/2014
Bien sûr, surtout quand on voit le nombre de cheveux sur ma tête (rires) (ZéMatéo a le crâne rasé, NDLR). A nos débuts, on a vraiment pris plaisir à créer un univers décalé : on trouvait cela plus drôle de s’inventer des personnages plutôt que de raconter nos parcours de vie. J’ai choisi ce pseudo parce que j’aime tout simplement la musique brésilienne.
Cela n’a pas tout changé, et surtout pas notre état d’esprit, mais ça a contribué à construire notre projet : on a eu un peu plus de moyens pour faire un disque, faire de la promo, faire des dates. A l’époque, on trouvait notre musique que sur vinyle et sur myspace, on n’avait pas sorti de C.D, on ne passait pas en radio, donc cela a permis au groupe d’être découvert.
On trouvait que c’était une bonne carte d’identité du label pour nos 10 ans. On a proposé à Taiwan, Deluxe, LeYan, etc. de faire des prod et travailler sur un projet commun avec nous. Et puis, on est très lent à produire parce qu’on aime faire des choses très abouties : notre précédent album Racing with the Sun nous a pris deux ans.
C’est la première fois de notre vie que l’on impose un thème à un artiste et c’était rigolo de le faire avec Johnny Osbourne. On ne voulait pas en faire spécialement un hymne du label : cela représente plus une façon de faire très zen, où l’on prend le temps de faire des choses. Car on n’est jamais totalement indépendant : on doit passer par un tourneur pour les dates, faire la promo dans les médias…
L’équation Chinese Man est définie par des temps que l’on se donne : en général 4/5 jours en Ardèche pour bosser sur des sons ensemble. Entre temps, chacun fait ses petites expériences. Parfois, on avance tellement sur une production que cela devient un morceau solo. Si à un moment, on bloque et que c’est le travail avec les autres qui fait avancer le morceau, alors ça devient du Chinese Man. C’est très libre et informel entre nous, il n’y a pas de prise de tête.
Ce n’est pas très excitant de regarder quelqu’un derrière ses platines et qui appuie sur des boutons, alors on s’est attelé dès nos débuts à créer un univers visuel sur scène, d’autant qu’on est tous branchés illustration, vidéo et cinéma. Pour cette tournée, on a fait un gros travail vidéo avec le réalisateur Christian Volckman qui a réalisé notre clip Miss Chang et Once Upon a time.
Oui, on a un bon feeling à Mulhouse : il y a des endroits comme cela où ça marche bien. On a la chance d’avoir un public observateur, qui participe, qui joue le jeu, notamment à Mulhouse.
Parc Expo Mulhouse 68100 Mulhouse
03 89 32 94 10
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