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Lahô : un chalet d'exception au coeur des Vosges

Niché dans la vallée de Munster, sur les hauteurs de Muhlbach-sur-Munster, le chalet Lahô est un gîte d’exception. Petite visite des lieux en compagnie d’Emmanuel Sieger et de ses deux enfants.

Pour se rendre au Chalet Lahô, c’est déjà une petite aventure, quand la nuit tombe, que le vent souffle fort, que les arbres deviennent autant d’ombres mouvantes et que la voiture emprunte un petit chemin sans garde-fou qui serpente dans la montagne…

La chambre des Vosges offre une vue magnifique sur le Schnepfenried en face  La chambre des Vosges offre une vue magnifique sur le Schnepfenried en face © Sandrine Bavard

Une fois arrivé, c’est l’émerveillement avec une vue imprenable sur le Schnepfenried en face et cette impression de trouver refuge dans un cadre naturel exceptionnel au cœur du Parc Régional des Ballons des Vosges.

Le chalet Lahô se dresse dans les derniers lacets du lieu-dit Altmatt, un chalet haut de gamme qui joue sur les matériaux bruts et naturels et qui multiplie les trouvailles : lit en forme de luge ou suspendu à des cordes, bois brossé ou flotté… « On s’est vraiment amusé pour donner un supplément d’âme. Il n’y a que de la matière brute, pas d’effets clinquants », annonce Emmanuel Sieger, l’heureux propriétaire avec sa femme de ce gîte de montagne qui a nécessité trois ans de travaux et loué depuis l’an dernier. Une aventure qu’ils ont vécue pleinement en famille, en témoigne le petit dernier qui contrôle le niveau du sol et l’aîné incollable sur la pose du carrelage.

Un nom de GR à chaque chambre

Ces amoureux de la montagne et de la randonné ont donné aux cinq chambres le nom d’un GR et de la région traversée : Vosges, Alpes, Pyrénées, Lozère et Corse… Et chacune a une petite touche design en plus comme cette magnifique carte IGN des Vosges, légèrement brillante, tendue sur un tissu en noir et blanc sur tout un pan de mur ou cette branche de bois flotté retrouvée sur une plage de Fréjus qui traverse une salle de bain.

Et partout, de magnifiques photos en noir et blanc prises par les intéressés : chamois au Hohneck ou Vosgienne entrain de brouter pour l’aspect terroir et authentique. « On a souhaité gardé le charme de ce qui se fait dans les régions. Si tout est uniformisé, il n’y a plus d’intérêt à voyager. Quand on traverse la campagne en Lorraine, on voit que c’est différent de la campagne alsacienne. Mais si on va dans une grande ville, à Lyon, Paris, Marseille, on a les mêmes boutiques, les mêmes franchises, qui vendent les mêmes produits. C’est triste d’en arriver là. »

Un projet respectueux de la nature

Puisqu’on est au cœur d’un espace naturel protégé, la famille Sieger a choisi de réaliser un chalet éco-responsable : « On a essayé d’intégrer le chalet le plus possible dans la montagne et d’avoir le moindre impact possible sur la nature », explique Emmanuel Sieger.

Et pour cela, elle a travaillé avec des artisans de la région : « Tout ce qu’on a ici, ce n’est pas parce qu’on les a vus dans un catalogue mais parce que cela a du sens. Il existe encore en Alsace des savoir-faire qu’on a voulu valoriser. L’entreprise Weis, une entreprise familiale depuis 1650, nous a fourni des cordes pour des lits en suspension. La Saboterie Haeberlé nous a construit un lit en forme de la luge et à chaque fois que je le vois, ça me rend heureux. Quel sens cela aurait d’avoir du bois vosgien qui parte en Chine pour l’exporter de nouveau sous forme de meuble en France ? C’est un délire écologique. »

Quitte à se prendre un peu la tête, comme avec ses prises d’escalade qui servent de poignée ou de patère : « Ça paraît peut -être anecdotique mais on a mis trois mois pour trouver des produits fabriqués encore en France et qui correspondaient à ce qu’on voulait, pour montrer qu’il y a des compétences locales. »

Habituée elle-même à louer des gîtes avec leurs amis, la famille Sieger a réfléchi à tous les points de confort : les chambres sont quasiment toutes équipées d’une salle de bain, une chambre en annexe pour les couples qui auraient des enfants en bas âge et lève-tôt, une cuisine tout équipée et un salon avec cheminée bien sûr. Le chalet dispose aussi d’une cave à vins en agriculture biologique, un sauna et un spa où sont vendus des produits de la région : les savons Esperluette de Strasbourg, de l’arnica du Markstein.

Ecouter le vent siffler...

Objectif affiché ? « Que les gens se sentent bien ! Souvent, ils prennent une claque an arrivant ici. Ils sortent du bureau, ils font la route et ils ont cette vue magnifique. Ils viennent pour se retrouver en famille ou entre amis, et certains viennent même pour des cures de silence, de méditation, de jeûne. On a mis une télévision mais elle n’est quasiment jamais allumée parce que les gens regardent la vue par la baie vitrée et écoutent le vent siffler. »

L’idée était aussi de faire découvrir la région aux touristes et de faire tourner l’économie locale. « Je suis né à Colmar et c’était mon terrain de jeu quand j’étais gamin. Je faisais de la rando, j’allais me baigner au Schiessroth, je skiais l’hiver…Cette vallée est magique ! Tous les week-ends, on envoie des groupes à la chèvrerie, à l’auberge ou à la boulangerie du coin. C’est un cercle vertueux qui se met en place ».

Renseignements

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