Un de la Canebière

Opérette Marseillaise de Vincent Scotto

© Sylvie Rogier Un de la Canebière

35 musiciens , 8 comédiens chanteurs

Direction Musicale Sylvie Rogier / Pascal Tramier

Mise en scène Valérie Marestin

Décors Carola Bremkamp - Gérard Pradier

Costumes Opéra Grand Avignon

A Marseille, sur la Corniche, le petit port du Vallon-des-Auffes abrite toute une colonie de « Pescadous ».

Parmi eux, Toinet, Girelle et Pénible forment un inséparable trio. Depuis toujours, ils n’ont qu’un rêve : bâtir sur la colline une usine où les sardines de leur pêche seraient préparées et mises en boîte.

Malheureusement, il faut des millions de francs pour construire une usine, et les trois amis n’ont pas un centime. La tante Clarisse de Barbentane, une «grosse riche», parente de Pénible, a refusé de financer l’entreprise.

Malgré ce refus, l’imagination méridionale aidant, Girelle n’a pas l’impression de mentir lorsqu’un soir, dans un dancing, il présente Toinet comme le directeur de l’usine s’intitulant lui-même du titre de sous-directeur.

Ce mensonge, cependant, est assez excusable, car il n’a été fait que pour éblouir deux charmantes jeunes filles, Francine et Malou, qui, elles-mêmes, ont affirmé être de grandes vedettes de cinéma.

Afin de ne pas avouer leur modeste situation, Toinet et Girelle sont conduits à accepter un important dédit au cas où ils ne pourraient exécuter le contrat.

A la suite de multiples péripéties, ils parviendront, sans usine et sans argent, à devenir effectivement directeur et sous-directeur d’une fabrique de conserves et à livrer la fameuse commande.

Pour atteindre un tel résultat, les trois amis passeront par toutes les alternatives de la joie, de l’inquiétude et de l’affolement, et leurs efforts seront enfin couronnés par un triple mariage, venant les récompenser de toutes leurs peines.

Peut-être, de même, perdront-ils à tout jamais l’habitude de mentir, mais l’auteur a préféré ne pas s’y engager !…