De Schumann à Schoenberg : une traversée de romantisme allemand

Œuvres de R. Schumann (Belsazar, op. 57), J. Brahms (6 lieder op. 86, Fantaisies op. 116) et A. Schoenberg (2 lieder op. 1).

Schumann, Brahms, Schoenberg : trois facettes de la musique romantique allemande, trois générations successives qui ont traversé le XIXème siècle. Entre Schumann, compositeur emblématique de la première génération du romantisme, et Schoenberg, qui poussa la musique tonale au bout de ses possibilités d'expression, Brahms fait figure de trait d'union. Il a été accueilli comme le nouveau prophète de la musique par le premier, puis eût une influence majeure, au même titre que Wagner, sur le second. Puisant une partie de leur inspiration dans la littérature allemande, ils ont chacun fait une place de choix aux lieder dans leur œuvre respective. Personnages légendaires, atmosphères nocturnes et mélancolie parcourent ces pièces, à la fois passionnées et d'une grande intériorité.