Exposition "Les couleurs du Noir" par Marie-Paule Briulet

De l'aquarelle à l'acrylique Si son travail actuel n’en laisse rien présager, c’est par l’aquarelle que Marie-Paule Briulet a débuté. Elle dessine alors et met en couleur des compositions mêlant légèreté, fluidité et précision du détail. La métamorphose s’opère il y a une quinzaine d’années, au détour d’un cadeau original de son entourage : elle intègre l’Atelier de Créativité à Tarbes dans les Hautes-Pyrénées. C’est alors que, sous l'œil bienveillant de Marie-Hélène Cabanes, elle tombe sous le charme de l’acrylique et s’épanouit dans de grands formats ! De ses débuts en peinture à l’eau, et de son admiration pour la célèbre Blanche Odin, lui restent son perfectionnisme et son amour pour les natures mortes, et en particulier les fleurs, qui reviennent souvent ponctuer son travail. Tout commence par le noir Recouvrir la toile de noir, c’est ainsi que tout commence. C’est à l’occasion d’une exposition organisée par Marie-Hélène Cabanes, et intitulée « Noir-noirs-noires. Les dessous du tableau » que Marie-Paule découvre la magie du noir, le clair-obscur des Rembrandt et Caravage, le Noir-lumière du regretté Pierre Soulages. C’est le déclic ! Du noir, elle s’essaie à faire naître la vibration de la couleur, tantôt franche, tantôt transparente, révélant la profondeur infinie des tons. Entre réalisme et abstraction Avec une toile préalablement baignée de noir, Marie-Paule trouve très vite son style : un agencement de tâches colorées et de lumière sur un grand format, carré de préférence. Ce carré magique, presque obsessionnel, qui plaît tant aux artistes par sa modernité et le défi de composition qu’il impose. Elle suggère, on devine ! S’inspirant des touches spontanées de l’impressionnisme, elle dépeint des objets, des visages, des paysages. Pas de ligne, juste des touches de couleur qui sculptent un volume. Ainsi, la référence à la figuration y est toujours lisible. Ses thèmes de prédilection ? Marie-Paule trouve son inspiration, sans aucun doute, dans la nature, l’univers floral, mais aussi et surtout l’architecture, les paysages de ville - des scènes de vie. Car on le sent, ses toiles sont habitées : des personnages qui se dessinent, des fenêtres allumées, des feuillages qui ondulent avec le vent, des formes qui s’empilent, cohabitent et communiquent, des couleurs qui s’interpellent et se répondent. Ainsi, dans ces zones floues et douces où la peinture prend vie, naissent aussi des émotions, de la délicatesse et de la poésie. > Exposition à découvrir du lundi au vendredi de 9h30 à 12h30 et de 14h à 18h