Le Seigneur de l'Anneau (du Rhin)

L’Anneau du Rhin, tout le monde en a entendu parler un jour. Véritable circuit automobile d’une longueur de 4 km, niché en plein coeur de l’Alsace, entre Colmar et Mulhouse, l’endroit n’est pas uniquement réservé aux pros du volant. Au contraire, monsieur et madame tout-le-monde peuvent, le temps de quelques tours, se glisser dans la peau d’un Michael Schumacher. Focus sur ce lieu très particulier. Par Mike Obri.

L’idée de monter à bord d’une Ferrari vous fait rêver ? Le simple fait de vous imaginer lancer une Lamborghini Gallardo à 250km/h vous donne des frissons ? Steve McQueen et sa Ford Mustang Fastback dans le film Bullitt sont vos références absolues du septième art ? N’en doutez plus. Les stages de pilotage et baptêmes de piste proposés par l’Anneau du Rhin sont faits pour vous. D’ailleurs, ces stages sont de plus en plus à la mode, devenant un véritable phénomène de société. Offrir quelques tours de circuit en voiture prestigieuse pour un anniversaire, Noël ou une Fète des Pères, c’est devenu un grand classique.

Pied au plancher, à l\'Anneau du Rhin DR Pied au plancher, à l'Anneau du Rhin

Prévention, sécurité et fun

François Rinaldi, le jeune PDG de l’Anneau du Rhin, a repris le flambeau de son père Marc, créateur du circuit en 1996, le premier du genre en Alsace-Lorraine. Il nous explique le fonctionnement de l’Anneau : « Ce qui rentabilise l’activité est bien évidemment la compétition et les clubs de loisirs automobiles qui viennent s’entraîner ici toute l’année. Nous organisons également de nombreux stages de formation et de prévention routière, parfois en partenariat avec des assurances. Les stagiaires bénéficient ainsi de réductions sur leur forfait d’assurance auto. Il est vrai que les baptêmes et les stages de pilotage de quelques tours fonctionnent également bien. Nous accueillons environ 2000 à 3000 personnes à l’année, principalement les dimanches et jours fériés. Ferrari et Lamborghini ont le plus de succès. Ces voitures font rêver ! »

Nous sommes dimanche en fin d’après-midi et une bonne centaine d’inscrits défilent à l’accueil de l’Anneau du Rhin. Tout d’abord, vous validez votre passage, puis vous suivez un briefing très complet, où l’on vous explique les consignes de sécurité, les notions de base de trajectoires, de braquage ou encore le fonctionnement du passage des vitesses au volant.

Quelques minutes d’émotion

Pas le temps de souffler, le sympathique Philippe, sur la zone d’embarquement, vous appelle et vous tend votre casque. Vous montez à bord de votre bolide, où un moniteur est installé place passager - évidemment, pour ceux qui ont choisi de piloter une monoplace, vous êtes seul maître à bord, mais votre briefing est également plus long et plus poussé. C’est parti !

En général, on ne fait pas le malin lors de son premier tour. On reconnaît la piste, on prend la voiture en main, on écoute religieusement les explications techniques du moniteur, ultra-rassurant. Et puis c’est le deuxième tour, et l’entrée dans la grande ligne droite. « Allez-y, poussez la voiture franchement ! », encourage le moniteur. La Ferrari part comme une balle et vous scotche au fond de votre siège. Impressionnant. Petit coup d’oeil au compteur de vitesse... 260km/h ! Ah oui, quand même.

En descendant du véhicule, une émotion vous submerge. Que l’on aime la vitesse ou non, c’est quand même quelque chose ! Souriez, vous êtes filmé. Les stagiaires se pressent au stand vidéo pour voir les images de leur performance. Tous ont le sourire aux lèvres et semblent avoir vécu une belle décharge d’adrénaline. « En France, les sports mécaniques ont toujours été un peu diabolisés. C’est dommage. Mais l’automobile reste populaire. A notre Festival Auto-Moto en juin, nous comptons malgré tout chaque année plus de 10 000 visiteurs ! », conclut François Rinaldi. Cqfd.

 

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