Le journal de Grosse Patate

Une fillette de dix ans, surnommée Grosse Patate parce qu’elle mange tout le temps, confie ses états d’âme à son journal intime. Un texte drôle et inventif, qui traite, avec beaucoup d’humanité, de la différence et du rapport aux autres, à mi-chemin entre enfance et adolescence.

«On veut tous être quelqu’un d’autre. On veut tous quelque chose mais on ne sait pas quoi. On veut tous être quelque part mais quand on y est, on ne rêve que d’en partir.» A l’orée de l’adolescence, les interrogations sensibles d’une fillette en plein apprentissage de la vie oscillent entre humour et gravité, comme des montagnes russes de découvertes et de déceptions.

Pour combler ses questions sans réponses, notre héroïne Grosse Patate mange : plus elle est triste plus elle mange, moins elle comprend plus elle mange... Elle mange et elle écrit. Chaque jour, son journal intime recueille ses confidences, des premiers émois aux coups de blues. Sous la plume de Dominique Richard, Grosse Patate sonde finalement, avec ses mots drôles et spontanés, des thèmes comme la différence, l’acceptation ou le refus de soi et de son corps, la mort d’une maman, le rapport aux autres.

La compagnie Petit Bois et son metteur en scène Jean-Jacques Mateu ont choisi de faire vivre ce texte dans une succession dynamique de tableaux, modifiant les atmosphères et les couleurs en fonction des états d’âme de Grosse Patate.

Un spectacle touchant et plein d’humanité, où la cruauté de l’enfance se mêle aux interrogations de la "grande personne" en devenir.

Ma.26 à 19h30 et Me.27 à 14h30