Du 07/01/2010 au 08/01/2010
Pour L'hallali des abeilles, Stéphanie Nataf, inspirée par la beauté et le mystère de quatre sculptures de femmes incarnant les vertus cardinales, laisse la place à une danse subtile qui met en avant le charisme de ses interprètes.
Dans Zou, elle présente une exploration des possibilités de la ligne. Coloré d’influences africaines, indiennes et contemporaines, aérien et sensuel, le hip-hop de Stéphanie Nataf est résolument novateur. Elle trace ainsi la ligne directrice précise et continue : l’amour d’une danse entière.
Pour sa nouvelle création, Stéphanie Nataf puise son inspiration d’un monument, le tombeau de François II dans la cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul de Nantes, réalisé par le sculpteur Michel Colombes (1431-1513), et plus précisément des quatre statues d’angle qui ornent ce tombeau. Ce sont quatre femmes incarnant les quatre vertus cardinales : Force, Tempérance, Prudence et Justice. La beauté de ces sculptures, leur grâce et leur force d’expression ont amené la chorégraphe à s’interroger sur la femme et ses mystères, puisant dans les quatre notions qu’elles représentent les clefs pour affronter le monde. Ce choix n’est pas anodin dans le milieu de la danse hip-hop où les chorégraphes femmes sont plutôt rares et où les valeurs masculines dominent.
Dans sa première création solo, Stéphanie Nataf s’est nourrie du texte de Gilles Deleuze Entretien sur Mille Plateaux dans lequel il parle de lignes de toutes sortes, abstraites ou non, dimensionnelles ou directionnelles, qui font contour et qui ne font pas contour.
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