Dans la boutique fantastique

Par les Cies Chamarbellclochette et Flocon PROD (Suisse).

Entre théâtre et marionnettes, ce spectacle nous entraîne dans une boutique fantastique où les objets ont une âme et vont boulverser la vie d’un homme. Un spectacle à voir dès 4 ans aux Dominicains de Haute-Alsace.

Dans La boutique fantastique est un spectacle de théâtre et de marionnettes, comportant peu de paroles pour laisser place à la musique et à l’imaginaire.

Un spectacle réalisé par deux artistes suisses : Chine Curchod, marionnettiste, et Gaëtan Aubry, acteur. La première a fondé la compagnie Chamarbellclochette « pour produire du spectacle jeune public pas complaisant, pour parler de vrais problèmes, mais avec beaucoup d’humour et d’entrain ». Le second, formé au Théâtre populaire romand depuis ses 12 ans, est sur le même créneau : « On pense qu’on peut parler de tout avec les enfants : de la violence, de la mort, de la sexualité, sans aucun tabou, mais il faut trouver le bon chemin pour le raconter… »

Un cabinet de curiosités

Dans leur spectacle, Jules, un employé de bureau sans âge, mène une vie monotone et peu satisfaisante, jusqu’au jour où il entre dans un magasin pas comme les autres… Un cabinet de curiosité qui a une âme, Koleksyon, invisible aux yeux de Jules, mais pas des spectateurs, qui manipule les objets fantastiques : « On est parti d’objets identifiables par les enfants, comme Barbie ou Pokemon, mais que l’on a transformé, que l’on a cassé, pour qu’ils deviennent uniques », commente Chine Curchod.

Avec 9 marionnettes

Et au-delà de ces objets, il y a des marionnettes étonnantes : Mme Caritas, une Mme casserole qui fait un bruit d’enfer, les quintuplés Poirettes, mélange de Poireau et de Claudette… Au total, ce sont neuf marionnettes qui apparaissent, très différentes sur le plan technique (à tringles, à fils, à crosse...) et physique puisqu’elles ont été réalisées par des gens du théâtre, de l’opéra ou du graphisme.

« Faire quelque chose de sa vie »

Le protagoniste, Jules, va tellement s’attacher à ces objets qu’il va vouloir transformer cette boutique en musée, et ainsi donner un sens à sa vie : « Le bonheur n’est pas un droit qui est acquis ! On voulait montrer aux enfants que n’importe quelle vie, même ennuyeuse, même rébarbatif, peut devenir plaisante : on peut faire quelque chose de sa vie », souligne Gaëtan Aubry.

Transmettre un patrimoine

Les deux artistes, tous deux collectionneurs d’objets, souhaitent également montrer aux jeunes spectateurs qu’il est précieux de transmettre et partager un patrimoine culturel : « Il y a plein de collectionneurs qui ont des tableaux magnifiques que l’on ne verra jamais parce qu’ils les gardent dans leur coffre. On devrait les braquer pour les mettre au musée ! », plaisante Chine Curchod.

Et c’est le sens des ateliers qu’ils animent auprès de 300 enfants de Guebwiller : ils créent des objets fantastiques et les exposeront aux Dominicains le 5 juin prochain.

 

Spectacle présenté par la Ville de Guebwiller et le Pays d’Art et d’Histoire de la Communauté de Communes de la Région de Guebwiller en partenariat avec Momix 2015, le Festival International Jeune Public à Kingersheim.

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