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Aida Galerie participe avec cette exposition au mois de la photographie à Strasbourg (« Strasbourg Art Photography ») manifestation organisée par Art Propulsion sous la forme d’un parcours d’expos à travers toute la ville. AIDA Galerie compte désormais en effet parmi ses artistes plusieurs photographes, ainsi que des artistes aux talents multiples, dont la photo constitue l’un parmi d’autres de leur médiums habituels. Six photographes, dont une artiste invitée, participent à cette exposition : Marie-Pierre Arpin, Günther Hahne, Michel Hirsch, Sungeun Kim, Geneviève Pixa et Jean Valera. Ils sont accompagnés par les volumes spécialement assemblés pour l’occasion sur le thème de la photo par Jean-Pierre Allera.

? Jean-Pierre Allera (volumes)
Il a apporté pour cette exposition quelques-uns des assemblages dont il a le secret, cette fois en rapport avec les photos et surtout avec quelques-uns des matériels qui servent à les produire.
Formé au Beaux-Arts d’Annecy et aux Arts Déco de Strasbourg, il a pratiqué diverses expressions jusqu’à en arriver à créer des figures et des volumes exclusivement formés d’objets usuels récupérés et détournés de leur usage primitif. Il s’empare habituellement d’ustensiles de cuisine ou de jardinage, balais et autres moyens ménagers semblant provenir d’un vide grenier ou d’une brocante pour les combiner en assemblages divers, souvent anthropomorphes. Avec ces éléments, il réalise des pièces à l’économie très calculée et toujours impeccablement réalisée, dont la forme et l’expression s’apparentent à la fois à la famille de l’art brut et au surréalisme des ready-mades.

? Marie-Pierre Arpin (photos)
Elle utilise la prise de vues pour aborder d’une autre manière les thèmes qu’elle affectionne de traiter avec ses encres très mouillées et ses acryliques tout en fluidité : la nature, ses ombres, ses lumières et ses couleurs, mais aussi, avec une intention plus métaphorique, les esquifs, nefs, barques et leur habituel environnement hydrique. Avec cette série de photos, elle a cherché à surprendre dans leur immobilité des barques pour certaines à demi noyées entre deux eaux, pour d’autres ensommeillées au bord d’eaux vives, pour d’autres encore dormantes au creux d’eaux mortes, ensevelies dans un écrin végétal doublé de son reflet aquatique. Leur disposition systématique en triptyques apporte à leur présentation un formalisme qui semble appeler à une sorte de communion avec l’immobilité dans laquelle elles semblent engoncées.

? Günther Hahne (photos) Il présente une sélection représentative de ses travaux de photographe. A partir des prises de vues initiales, il cherche ensuite à abstraire l’image de son contexte de réalisme photographique, pour chercher à ne plus retenir et restituer que le coeur de l’instant photographique, c’est-à-dire en fait le sentiment de l’émotion visuelle du moment de la prise de vue. Plutôt que la simple image capturée par la prise de vue, c’est l’émotion et le ressenti visuel à l’origine du déclenchement de la photo qu’il cherche, par ce travail de mise en abstraction de l’image, à nous transmettre. Une manière d’exprimer une part de l’immatériel qui se place au de-là des mots et des choses. Les sujets abordés sont très variés : paysages tout d’abord, mais aussi scènes intérieures, natures mortes et tout le vaste cercle de ce qui peut être de nature à générer une émotion visuelle.

? Michel Hirsch (photos)
Formé à l’Ecole de l’Image des Gobelins à Paris après toute une vie professionnelle consacrée à l’ingénierie du bâtiment et des travaux publics, il se consacre désormais entièrement à la photo. Si les friches industrielles attirent parfois son objectif, c’est en raison du terrain de jeu singulier que fabrique l’abandon à la nature de ces artéfacts d’industrie. C’est aussi aux paysages naturels de la baie de Somme et aux forêts picardes qu’il consacre habituellement ses travaux photographiques : paysages d’eau, ambiances sylvestres, lueurs du crépuscule et du point du jour, éphémérité naturelle du moment… Il a choisi l’automne dernier de dépayser en Afrique du Sud sa sensibilité aux paysages et au spectacle de la nature. De là-bas, il a rapporté une série de photos animalières, saisissant dans son objectif tout un bestiaire sauvage surpris dans son environnement naturel.

? Sungeun Kim (photos) Originaire de Corée du Sud, elle vit et travaille en France depuis 1996. Elle noue avec la pratique de la photo une relation intime et organique : l’idée de la chambre noire au moment de la prise de vue et de la fermeture de l’obturateur la ramène pour un court instant à son enfance, lorsque l’obscurité était pour elle un refuge lui procurant un sentiment douillet de bien-être et de sécurité. C’est pourquoi elle tente, en réalisant des images, de prêter parole à tout ce qui est dépourvu de voix, être vivant autant que chose apparemment inanimée. Donner par l’image une existence à ce qui est porté à rester dans l’obscurité, à se trouver méprisé, négligé ou ignoré, repoussé à l’écart et dans la marge, lui procure un sentiment positif et réparateur, que son travail de photographe lui permet d’exprimer et de communiquer.

? Geneviève Pixa (photos)
Elle déclare « vivre en art par le dessin, la gravure et la photographie ». Elle développe volontiers son expression à l’aide de moyens graphiques, maîtrisant les techniques de l’estampe tel que la xylogravure, l’eau-forte, ou les monotypes. Elle affectionne également le recours à des techniques singulières comme le sténopé. Les différentes disciplines qu’elle expérimente peuvent en fait se mettre au service d’un même projet artistique, sans solution de continuité.
Elle présente pour cette expo une série autour du visage. Percer l’expression du visage humain et toucher par ce moyen l’essence de l’être constitue l’un des moteurs de son travail. Cette thématique peut la conduire à utiliser aussi bien le crayon, la gouge ou le déclencheur. Pour cette fois, elle réalise la fusion de ces trois outils d’expression visuelle, déclinée dans une même série de prises de vues sur le visage.

? Jean Valera (photos)
La photo entre dans sa vie pour ses 18 ans avec l’achat d’un appareil photo argentique. Il s’ensuit une longue période de prises de vues qu’il qualifie lui-même de « vernaculaires ».
Ce n’est que 30 ans plus tard plus tard que l‘envie de se saisir de la photo comme d’un moyen d’expression à part entière s’est pleinement imposée à lui. Dès lors, il s’est mis à réaliser des séries sur des thèmes élaborés à partir de lectures ou de conversations diverses. Les séries qu’il réalise, toujours autour d’un thème, sont tout simplement le reflet du regard qu’il porte à des histoires et à des lieux.
Il présente pour cette expo une série en noir et blanc intitulée : « Nous sommes tous des enfants ». Il a par ses photos cherché à capter les enfants en pleine espièglerie, ainsi que la dimension magique de leur univers. Ainsi investi, c’est tout l'espace photographié qui se trouve lui-même transfiguré, et nous porte à retrouver nous-mêmes le chemin de notre propre enfance.

Renseignements

AIDA Galerie - Strasbourg 67000 Strasbourg

Dates et horaires :

Du Lundi 4 Mars 2019 au Mercredi 27 Mars 2019 de 14h à 19h

Tarifs :

Gratuit

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