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Le poids du monde

Le Centre Européen du Résistant Déporté met à l'honneur les sculptures de Laurent Reynès. Exprimant la douleur, les visages modelés donnent une impression universelle de douleur tout en partageant des origines différentes.

En accueillant les sculptures de Laurent Reynès, le CERD rappelle les liens qui unissent l’humanité à l’art, jusque dans l’épreuve de la souffrance.

Les visages sombres et bruts sculptés par l’artiste sont une manière directe de parler des déchirements du monde. Chacun symbolise un lieu de violence extrême, et pourtant chacun est universel : que cela soit le Rwanda ou l’Afghanistan, la douleur des visages rappelle celle des poilus de la Première guerre mondiale, celle des déportés de Natzweiler, de Buchenwald, de Sobibor, de tous les camps nazis dont les leçons n’ont pas été tirées, si l’on en croit la perpétuation des crimes contre l’humanité qui ont suivi.

« Le pire est dit dans le Poids du Monde. Cette terre est pétrie et modelée de tout ce que l’on ne peut avouer et soutenir. Ces faciès de drame contiennent les déchirements et la misère dont est victime une multitude de gens. Ces Poids du Monde portent les sous-titres de Rwanda, Afghanistan, Colombie, Irak, Palestine, Darfour, Tibet, Venezuela, Paraguay, Haïti, Zaïre…et bien d’autres dont on ne connaît pas les noms. C’est ma façon exutoire de prendre part et d’exprimer mon profond désarroi devant la bestialité humaine, la misère des hommes. Le Poids du Monde est une manière de rendre compte de ces horreurs et atrocités de notre planète ».
Laurent Reynès

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