Les 5 choses que fait un Alsacien un jour férié de mai

Vous n'êtes pas sans ignorer que le mois de mai compte son lot de jours fériés et autres week-ends prolongés. Que fait systématiquement un Alsacien pendant les ponts ? Voici un début de réponse(s). Par Mike Obri

1. Il allume le barbecue... quoi qu'il arrive

Il allume le barbecue... quoi qu'il arrive© Fotolia.com

Le mois de mai marque le début de l'ère des barbecues en Alsace. Une période clé de la vie sociale et familiale de la région. Comme d'habitude, vous allez tailler vos arbustes dans le jardin, mais dorénavant, partout dans le quartier, ça sent la merguez. Et cette odeur, ça fait envie... Et tant pis si ce dimanche il pleut et que le thermomètre affiche 14°.

2. Il prend la voiture pour aller voir un château fort

Il prend la voiture pour aller voir un château fortDR

Pas la peine d'aller bien loin pour faire du tourisme. L'Alsacien sait bien qu'il suffit de prendre la Kangoo et de monter sur les hauteurs pour prendre l'air et se promener au pied des ruines de nos fameux châteaux. Ribeauvillé, Eguisheim, Thann, "vous en prenez plein la vue pour pas un rond", comme disait notre tonton Guscht.

3. Il va à l'étang, à la pêche

Il va à l'étang, à la pêcheDR

Presque pas une seule commune en Alsace qui n'ait son fameux étang de pêche... L'Alsacien n'a pas la mer, certes, mais il compense en allant taquiner la carpe ou la truite juste à côté de chez lui. Et si en plus, Madame sait les cuisiner, alors là, prima, c'est la fescht.

4. Il invite la famille et commande un gâteau chez Jacques, Gaugler ou Gilg

Il invite la famille et commande un gâteau chez Jacques, Gaugler ou Gilg© Jacques

C'est l'une des révélations de nos amis pâtissiers : les affaires tournent plutôt bien, notamment grâce au "voyage dans l'assiette". Les Alsaciens - s'ils ne partent pas forcément en week-end en mai - se font au moins plaisir avec un bon dessert artisanal à la maison.

5. Il doit aller à une communion

Il doit aller à une communionDR

Dans les années 80 et 90, des classes entières de collégiens, surtout dans les petits villages alsaciens, avaient "dimanche de communion" en avril-mai. Le forfait comprenait : aube blanche, repas de famille, tourte vigneronne ou Kassler pour 20 personnes, hardepfelsalat, et salades carottes/céleri-rémoulade. Mais cela existe-t-il encore ? Si oui, envoyez-nous un petit mail.

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