Horror Nights starring Marc Terenzi

Les soirées qui font le buzz, c'est au Europa Park qu'on les trouve. Les Horror Nights starring Marc Terenzi, c'est un univers totalement à part. Zombies, trains fantômes et clowns menaçants sont au menu !

Tout d'abord, quelques petites explications factuelles. Vous n'aimez pas avoir peur ? Vous trouvez que les zombies ne sont pas fun ? Vous ne supportez pas les labyrinthes plongés dans le noir où des comédiens d'1m95, tronçonneuse à la main, vous prennent en chasse ? Fuyez. Tous les autres, fans de George A. Romero, de L'Exorciste et autres 28 Jours Plus Tard, vous allez vous régaler comme jamais.

Un succès grandissant

Les Horror Nights existent depuis maintenant 5 ans. Ce concept morbide est né dans l'esprit du chanteur Marc Terenzi, popstar outre-Rhin. « Quand j'étais gamin, j'adorais avoir peur en regardant des films d'épouvante », explique-t-il avec enthousiasme. « Totalement par hasard, des années plus tard, je rencontre Michael Mack, directeur d'Europa Park et je lui soumets l'idée de créer un événement ultra-fun, avec des zombies, des maisons hantées, un spectacle rock n'roll... Il a dit banco. Le pari était risqué. Mettre en place des soirées de ce type, c'était clairement du jamais vu en Europe. La première année, on a démarré tout petit, avec une seule attraction, aujourd'hui, le concept a grandi et compte huit lieux différents à visiter ! » Le succès est très rapidement au rendez-vous. Sur un mois, ces soirées attirent plus de 40 000 visiteurs.

Il est 20h. La nuit est tombée sur le Park et les portes de l'enfer s'ouvrent enfin. Les frayeurs commencent dès l'entrée. Des clowns terrifiants vous fixent droit dans les yeux et vous invitent à monter dans le premier train fantôme, le Carnival. On est bien loin de l'ambiance familiale du Park. Les décors sont ici dignes des plus éprouvants films d'horreur hollywoodiens. Détail à saluer, les maquillages appliqués sur la centaine de figurants qui hantent les allées sont réalisés par des professionnels du cinéma. L'effet est saisissant. Le visiteur se sent comme une victime, piégé en plein milieu de La Nuit des morts-vivants.

Une véritable virée en enfer

« Cet univers sanguinolent, ce n'est pas pour tout le monde. Le record est détenu par une jeune femme terrifiée qui est ressortie au bout de sept secondes. Mais le public adore ça, les retours sont tellement positifs. De plus, on a gagné pour la deuxième année de suite le Screamie Award de Londres qui récompense la Meilleure Attraction internationale. On a coiffé au poteau les Universal Studios à Los Angeles, tout de même ! », détaille Marc Terenzi.

Et la distinction est amplement méritée. Après avoir fait un tour au spectacle sur glace où notre chanteur pousse la chansonnette et au Vampire's Club où il est possible de danser jusqu'au bout de la nuit, passage obligé par l'attraction-phare, Possession. Bienvenue dans un hôpital psychiatrique où les patients s'en prennent au premier venu. Trouillomètre à zéro. Les couloirs sont ultra-lugubres, on y voit rien. Des cadavres ambulants se jettent sur vous. Même les plus courageux avancent prudemment, se méfiant du moindre recoin sombre. « C'est incroyable ! Ca fait trop peur mais c'est génial », hurle Jessica de Colmar, jeune visiteuse encore tremblante après sa rencontre d'avec un boucher cannibale façon Mein Teil de Rammstein.

Dépêchez-vous, les Horror Nights vont bientôt retourner dans leur tombe, jusqu'à l'année prochaine...