Sam Sauvage en concert + première partie

Une gueule, une dégaine, un charisme au capital de sympathie immédiat. Une voix grave qui délivre une singularité autant magnétique que confidente, qui se glisse dans les oreilles, dans l’intimité ou dans le vacarme. Sam Sauvage a aussi une généreuse chevelure ébouriffée et des idées décoiffantes.

On trouve chez lui un sens mélodique fluide et sans complexes, une poésie brute, sensible et authentique, un sens de l’observation affiné, le goût des autres, et plus particulièrement des marginaux, des noctambules et des rêveurs égarés. C’est cette ouverture vers l’humain et la société qui transpire dans Les gens qui dansent (j’adore), premier single annonciateur d’un EP à venir au printemps. Sam Sauvage y fait l’inventaire des différents traits comportementaux et humains, dans un spoken word impavide à la nonchalance accrocheuse, un swing robotique qui se confronte à une guitare western, et une tendresse empreinte d’une mélancolie sous-jacente.