Exposition de peintures - Rodolphe le Cornec et Liliane Bordes

Rodolphe Le Cornec

Rodolphe Le Cornec est un artiste peintre autodidacte depuis 1981, dont le travail explore les paysages et les grands espaces. À travers une peinture instinctive, il parvient à dégager des émotions puissantes, oscillant entre une représentation parfois proche de la réalité et des visions plus oniriques. Son œuvre provoque un véritable bien-être chez ceux qui l'observent. Depuis toujours, Rodolphe Le Cornec est fasciné par les éléments naturels — le ciel, la terre et la mer — qui s’entremêlent dans ses créations.

Il joue avec la profondeur, la notion d'infini et les horizons, capturant la lumière et l’espace dans une danse émotionnelle. Son style est ancré dans l’impressionnisme contemporain, inspiré notamment par les œuvres de William Turner, qu'il a découvertes en 1985 lors de son parcours professionnel de trois ans à Londres. Ayant eu une carrière en parallèle, c’est depuis quatre ans qu’il se consacre pleinement à la peinture de façon professionnelle.

Rodolphe Le Cornec a participé à de nombreuses expositions personnelles et collectives, recevant des distinctions notables, dont le 1^er prix du jury et du public au Salon des Arts de Chambourcy, ainsi que le prix de la ville lors du Salon « La Ville aux Artistes » de Bonnières-sur-Seine. Il expose régulièrement à Feucherolles et à Villennes-sur-Seine. Depuis peu, il collabore avec une céramiste (Eve Rigaud) et envisage, à l’occasion de l’exposition de peinture du 24 au 30 octobre 2024 à la Galerie des Croisiers de Caen, d’y présenter plusieurs pièces.

Le travail de Rodolphe Le Cornec invite à une évasion artistique, un voyage à travers des paysages émotionnels riches en lumière et en sensations. Il aime faire partager, parfois avec pudeur, son univers d’impressions évanescentes et intuitives.

Liliae Bordes

Une peinture calme et douce créée à partir du calme intérieur. Dans un monde saturé de violence et de stress, mon travail est avant tout au service de l’état de conscience que génère le tableau chez le regardeur, de la qualité d’énergie qu’il dégage. Douceur et force à la fois, joie délicate qui palpite, autant d’attributs le plus souvent délaissés dans la peinture contemporaine.

Dans mon travail, parfois à la limite de l’abstraction, il y a des formes, certes, mais avant tout l’espace dans lequel elles résonnent. Rendre visible le silence des choses dans leur pure présence, établir un pont entre le perceptible et l’indicible, conduire un regard contemplatif vers l’intériorité, la perception d’une réalité au-delà des phénomènes, en accordant au vide et à la résonance entre les sujets et l’espace, autant d’importance qu’aux objets eux-mêmes.

« Le doigt qui montre la lune », comme le dit une métaphore bouddhiste zen.