Parlez-nous de votre livre "Les Meilleures Recettes d'Elisabeth", sorti le mois dernier... vous aviez carte blanche pour le choix des plats ?
© TF1 Masterchef Elisabeth Biscarrat, l'Alsacienne gagnante de Masterchef 2011Une totale carte blanche, ce sont vraiment mes 50 recettes perso préférées, que je fais depuis des années. Le livre est divisé en cinq grands thèmes, "vite un apéro", "je fais plaisir à mes enfants" ou encore "je me lâche sur les desserts", où forcément, y figure ma recette de macarons. Depuis l'émission, je reçois tellement de mails et de courriers de gens qui me demandent comment je fais pour réussir les macarons... Là, je livre tous mes secrets, ça serait égoïste de ne pas partager les astuces. La cuisine, c'est avant tout du partage !
Depuis Masterchef, votre quotidien a été bouleversé. Un accouchement difficile, une volonté de changer de vie et finalement cette grande victoire... on a l'impression d'une destinée.
C'est exactement comme ça que je l'aurais dit. C'était mon destin. Ca devait se passer comme ça. Mon passé d'infirmière fait que je sais parfaitement que les choses sont précieuses et qu'il faut en profiter. Mais c'est aussi beaucoup de travail, je n'arrête pas. On m'appelle Wonder Woman. J'ai un emploi du temps de fou depuis la fin de l'émission. J'enchaine les formations (chez Lenôtre à Paris, ndlr), les démonstrations culinaires à travers la France... je travaille encore plus que quand j'étais infirmière, mais je m'éclate vraiment. C'est un peu dur d'être loin de sa famille... les valises, les aéroports, les nuits à l'hôtel, ça finit par être un peu pesant mais chaque jour j'apprends de nouvelles choses, et je me dis "waow, c'est vraiment génial !".
Quels mets alsaciens préférez-vous cuisiner ?
Le Baeckehoffe au poisson, la recette est d'ailleurs dans le livre, j'adore ça. On a de la chance, en Alsace, on peut cuisiner des choses qu'on ne trouve qu'ici, comme les quetsches ou les mirabelles. J'utilise aussi souvent le Raifort, une spécialité bien de chez nous.
Votre adresse favorite en Alsace ?
Un coup de coeur, le restaurant Umami, à La Petite France à Strasbourg. 10 tables seulement, mais tout ce qui est préparé là-bas est incroyable. Tout est bon, je suis complètement fan. Ce n'est pas encore d'actualité, mais si je devais ouvrir un restaurant, ça serait quelque chose qui ressemble un peu à ça, un truc tout petit, très convivial, 20 tables maxi, et que des produits ultra-frais.
Un dernier mot pour nos lecteurs ?
Manger bien, manger sain, soyeux heureux et surtout profitez !
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