Alice On The Roof

Le 13/05/2026

Salle Edouard Herriot | Lyon

A partir de 25 €

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Il était une voix. Celle d'Alice, tantôt claire et cristalline comme l'enfance, tantôt traversée des douces craquelures de la mélancolie. L'histoire commence en Belgique, où le timbre et la féérie de l'autrice-compositrice ont marqué la dernière décennie et plané en haut des charts. Alice on the Roof a, quand elle chante, la magie des grands de la pop scandinave qui l'inspirent : de Sigur Rós à Lykke Li, d'Emilie Nicolas à Agnes Obel. Ce n'est pas un hasard si c'est à elle que la chancellerie belge fait appel pour composer un hymne célébrant le mariage pour tous : The Right Words. Les mots justes, l'artiste aux cheveux roses les trouve toujours derrière son piano, quand ils lui échappent à la ville...

Alice On The Roof

À trente ans, pressée d'en découdre avec sa timidité, cette figure désormais incontournable de la pop belge lève le dernier voile de la pudeur : son nouvel album est le premier entièrement écrit dans sa langue maternelle, le français. Une renaissance, baptisée comme une évidence : Alice.

À la manière des contes pour enfants dont l'autrice-compositrice raffole, l'album s'est construit comme une épopée au fil des rencontres. D'abord, Miroir, miroir, née d'une réflexion avec son amie de toujours, Valentine Brognion, à la sortie des confinements, après une overdose de scrolling sur les réseaux : « Et si je n'étais pas assez intéressante ? Et si ce que j'avais à dire ne trouvait pas d'écho ? » La suite du récit lui donne tort. Zazie débarque en bonne marraine la fée et, sous sa plume, un Tyrannosaure prend vie pour exorciser le monstre de l'autosabotage qui rôde encore. Deuxième coup de baguette, et le texte de Today tombe dans la boîte mail d'Alice en pleine nuit : un hymne au présent où l'optimisme l'emporte. La fille sur le toit se sent pousser des ailes et n'a plus qu'une envie, chanson après chanson : s'alléger.

Alice fait la paix avec ses troubles alimentaires compulsifs (15 ans), envoie valser la maladie (Dansons le Parkinson, Émilie), répare son cœur après l'amour (Comme je t'aimais, Broken), célèbre les liens qui élèvent (Maman debout, Kenobi) et promet de ne plus jamais laisser la vie et les doutes prendre le pas sur ses rêves (Si peur pour nous). Elle joue aux mots croisés avec ses auteurs français préférés : Clou, Noé Preszow, Adrien Gallo ou Vincha, et n'en revient pas de partager avec Catherine Ringer une reprise d'Anne Sylvestre aussi émouvante qu'un duo mère-fille (Ma chérie).

Côté réal, les orfèvres de la chanson française se sont penchés sur son berceau. Un soir de concert au Cirque Royal de Bruxelles, la poésie d'Alice rencontre celle d'Albin de la Simone, présent dans la salle. La magie opère : « quand il m'a invitée chez lui la première fois pour écouter mes maquettes, j'avais l'impression d'être chez un clone : on a la même déco, des Muppets et des objets avec des yeux partout ! » Ensemble, ils façonnent des paysages sonores sur mesure : ils préservent la chaleur des bases piano-voix et osent le subtil et heureux mariage d'arrangements acoustiques et de percussions électroniques, d'un ensemble de cuivres et de nappes synthétiques. La rêveuse et le chapelier fou sont rejoints à la réalisation par Paco del Rosso (Damso), « un génie très réservé, comme je les adore », Ambroise Willaume, dit Sage (Clara Luciani), « le cinquième Beatle », et Kid Sophie (Santa), « la précieuse patte eighties du projet ». Un album choral, pour ajouter des voix à la sienne et transformer son cheminement personnel en conte initiatique.

Alice a grandi, s'est lâchée la grappe et a trouvé sa place sur scène, où elle déploie son monde onirique, comme une invitation à la rejoindre de l'autre côté du miroir. De la jeune fille, elle a gardé une mèche de cheveux roses, le goût des « bonbecs » et une tendre maladresse. Muse baroque, elle inspire au-delà de la musique : de son fauteuil de coach sur le plateau de The Voice - l'émission qui l'avait révélée à 19 ans - jusqu'aux planches de théâtre où elle jouera en 2026 sous la houlette d'Alex Vizorek, en passant par le cinéma d'auteur (un premier rôle chez le réalisateur barré Jan Bucquoy, un second dans le dernier film d'Ann Sirot et Raphaël Balboni), Alice fait le lien entre les mondes avec une seule clef : une singulière authenticité.

Contact PMR : billetterie@lesdernierscouches.com

Date de dernière mise à jour le 02/12/2025.

Renseignements

Où :
Salle Edouard Herriot - Lyon 69003 Lyon

Contacts :

04 78 95 09 06

Dates et horaires :

  • Mercredi 13 Mai 2026 à 20h30

Tarifs et billetterie :

A partir de 25 €

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