Tous les habitués de la RN83 connaissent cette imposante bâtisse de trois étages, à l’abandon depuis les années 70. Ses visiteurs, apprentis Ghostbusters, n’ont pas oublié de laisser des traces de leur passage : on retrouve pêle-mêle canettes de binouze, mégots, tags (« Iron Maiden », « Le Diable habite ici »...) Que penser de ces amas de vieilles chaussures et de boîtes en fer - exclusivement de la marque Ricoré ?! Les lieux seraient-ils hantés par l’ami du petit déjeuner ?
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La Clinique du Diable... sympa comme p'tit nom ! Photo signée Cheeba, artiste Urbex dont le chouette travail est à découvrir là : www.cheeba.fr
Situé à la frontière entre le Haut-Rhin et les Vosges, l’Altenberg, ancien centre médical dédié aux problèmes de nutrition, a été abandonné en 2011. Très rapidement, la clinique a été lourdement vandalisée. Vitres brisées, dossiers médicaux éparpillés au sol... Salle la plus oppressante ? On hésite entre la chapelle... et la piscine. Vide. Avec son tag : « J’ai voulu noyer mes soucis mais ils ont appris à nager ». à l’entrée du complexe, une inscription peinte au sol : « Redrum » - une référence de connaisseur ! Ouais... ça promet.
Vous connaissez probablement les superbes jardins du Parc de Wesserling, où des milliers de visiteurs se pressent pour admirer les prouesses des jardiniers. Les bâtiments alentours ont été réhabilités, à l’image de la chaufferie ou de l’Ecomusée textile. Mais au fond du parc, à l’abri des regards, un ensemble industriel est toujours à l’abandon. Les sheds n’ont plus de toit et l’ancienne manufacture de cinq étages a un air d’Hôtel Overlook de Shining... Dannyyyyyy !
Un passage sous-terrain relativement secret existe sous le marché couvert, qui suit le cours de l’Ill sur plusieurs centaines de mètres jusqu’au boulevard Charles Stoessel. En journée, ce n’est déjà pas très rassurant, mais la nuit, sans aucune source de lumière, ça doit être glauquissime. Non merci.
Installée à la Fonderie à Mulhouse, la rédaction du JDS dispose d’open spaces joliment réhabilités façon loft au sein d’une ancienne usine industrielle de la SACM. Mais la nuit, dans les étages, quand il n’y a plus personne dans le bâtiment, on passe en totale mode flippe. Personne ne vous entendra hurler dans la salle de réunion si un maniaque devait se pointer !
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